Je suis parti voter à Teyarett, sur le plateau de l’Adrar

Je suis parti voter à Teyarett, sur le plateau de l’Adrar

Voter est un droit, un acte de citoyenneté qui vous permet de choisir vos représentants au scrutin. Dans une démocratie, ce droit fondamental à la participation permet aux citoyens d’exercer leurs droits de citoyenneté en participant à l’élection de leurs choix.
Je suis à Teyarett Azougui pour voter et découvrir la tombe de Limam Hadrami et celle de l’oncle Hom.

C’est une oasis et un site historique, les vestiges d’une ancienne ville berbère dans l’actuel nord-ouest de la Mauritanie, sur le plateau d’Adrar au nord-ouest d’Atar. Au XIe siècle, elle fut la base de la dynastie almoravide, qui conquit des territoires s’étendant du fleuve Sénégal à la péninsule ibérique.

Le chroniqueur Al-Bakri affirme que ce fort, entouré de 20 000 palmiers, a été construit par Yannu ben Omar, frère des premiers dirigeants almoravides Yahya ben Omar el-Lamtouni et Abu Bakr ben Omar, marquant la frontière entre Lemtouna et Goudalas. Ces deux tribus du désert berbère Sanhadja se sont alliées avant de former le noyau des Almoravides après la séparation de Lamtouna de Goudala.

Le chroniqueur Al-Zuhri, écrivant dans les années 1150, a qualifié Azougui de « capitale de la dynastie almoravide ».

Al-Idrisi l’a identifié comme une étape importante sur la route commerciale transsaharienne entre le Maroc et le Ghana.

Le cimetière d’Azougui abrite le théologien al-Imam al-Hadrami et l’oncle Hom, un brave guerrier qui ne craignait aucun danger de la populeuse tribu Ideyshelli.

Ahmed Ould Bettar

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