IRA Belgique : démission d’un membre executif

IRA Belgique : démission d’un membre executif.

Aujourd’hui, j’ai été fort surpris par des photos circulant sur les réseaux sociaux montrant M. Jeddou Abdel Wahab, le chef du bureau exécutif d’IRA Belgique, en réunion avec l’ex président, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, accompagné dans la rencontre par son adjoint, M. Mohamed Boubacar (debout au fond), je me suis entretenu par téléphone avec M. Jeddou pour m’enquérir de sa position et lui rappeler que ce général qui a été à l’origine des drames, qui a commis des crimes équivalent à de la haute trahison que le temps ne peut effacé, comme son coup d’État contre un président civil élu démocratiquement qui par conséquence a retourné le pays sous un régime militaire et « a tué dans l’oeuf » la démocratie naissante que le peuple a tant attendu pendant des décennies, les projets pour lesquels il lui rend hommage ne représentent pas 10% des revenus du pays sur une période de 11 ans (richesse, douanes, impôts, prêts, aides, …) et après ces années au pouvoir, lui ainsi que les membres de sa famille et ses proches sont devenus parmi les personnes les plus riches du pays. M.Jeddou Abdel Wahab a répondu que sa rencontre avec l’ex président le général Mohamed Abdel Aziz était dans le cadre de sa liberté personnelle. Avec mon insistance à lui rappeler qu’il était le chef d’un bureau exécutif pour une organisation dont le règlement interne prévoit que ses membres sont soumis à ses décisions et son bureau exécutif. Notre discussion a fini par entrer dans un cercle vicieux qui s’est terminé par la formulation verbale de ma démission en attendant qu’elle soit transmise par écrit au bureau exécutif.

J’ai des lignes rouges dans les principes, les attitudes, les comportements et les méthodes de la lutte, et je n’accepterai jamais l’absurdité, le manque de clarté ou l’improvisation dans les décisions qui y sont liées, et je ne marcherai jamais sous l’égide d’un bureau exécutif qui me conduit à traverser ces ladite lignes . Le général Aziz et le général Ghazwani sont « les deux faces d’une même pièce » et une source de corruption, d’injustice et de crimes contre la patrie, tout comme Bouamatou et Zine El Abidine qui sont également « les deux faces d’une même pièce », la pièce de la richesse par des relations suspectes avec les régimes militaires successifs au pouvoir dans le pays.
Cependant, je souligne que je resterai membre du mouvement IRA et croyant en son projet politique des droits de l’homme et du parti RAG dirigé par le président Biram Dah, un projet dont j’ai la pleine et ferme conviction qu’il est le seul capable de faire naître un État Civil qui instaura, la justice, l’égalité, et nous débarrassera de la génération de la corruption (tant militaire que civile) dans laquelle la Mauritanie beigne depuis des décennies, à la traîne des pays voisins.
Dans mes principes, on ne doit pas compter ou chercher l’aide d’un général contre un autre général, ou d’un général contre un homme d’affaires, ou d’un homme d’affaires contre un autre homme d’affaires, car l’impureté ne peut pas être purifiée par une impureté.

El Hassan Ould Sid Ahmed Abbe.
Bruxelles le 05 octobre 2022.

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