Guerre en Ukraine – Direct : Poutine persiste et signe, une frégate russe armée de missiles hypersoniques en Méditerranée

Guerre en Ukraine – Direct : Poutine persiste et signe, une frégate russe armée de missiles hypersoniques en Méditerranée

Par Miguel Allo et Sandro Faes Parisi
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Stratégie de la peur quand tu nous tiens. Après les menaces nucléaires de 2022, Poutine a annoncé ce mercredi que la frégate russe Amiral Gorshkov, partie aujourd’hui pour une mission dans l’Atlantique, l’océan Indien et la Méditerranée, emporte à son bord un système de missiles hypersoniques Tsirkon. Une énième menace à peine voilée du maître du Kremlin qui a insisté sur le fait que « ces missiles n’ont pas d’égal dans le monde » et que « ces armes puissantes contribueront à protéger la Russie d’éventuelles menaces extérieures et à assurer la sécurité nationale ».

Pendant ce temps, toujours ce mercredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan doit s’entretenir avec le président russe Poutine et son homologue ukrainien Zelensky. « C’est quelque chose que seule la Turquie peut faire », a déclaré Ibrahim Kalin, conseiller en chef d’Erdogan. La dernière d’une série de tentatives répétées d’Erdogan, dont l’objectif déclaré est de faire asseoir les présidents de la Russie et de l’Ukraine à la même table. Jusqu’à présent, toutes les tentatives ont échoué.

Dans leur pays, ils sont considérés comme des traîtres. Eux se considèrent comme des combattants de la liberté. Eux, ce sont les Russes de la légion Russian Freedom, une unité qui fait partie du corps des volontaires internationaux de l’armée ukrainienne. Leur nombre est « secret » mais ils seraient nombreux. De plus en plus nombreux.

Déployés sur les lignes de front, ces « mercenaires » sont des combattants aguerris, triés sur le volet afin d’éviter les risques d’infiltration. Une aide de choix, tant militaires que politique.

La frappe ukrainienne sur Makiïvka la nuit du Nouvel An continue pendant ce temps de faire parler d’elle. Selon le ministère de la Défense russe celle-ci aurait finalement fait 89 morts et non 63 comme initialement reconnus. Difficile en effet pour les autorités de Moscou de continuer la politique de l’autruche, notamment à cause des rassemblements à la mémoire des soldats tués où se mêlaient colère et tristesse. Il s’agit du plus lourd bilan en une seule attaque admis par la Russie depuis le début de l’offensive en février. Initialement, Moscou Au moment de la frappe, les forces ukrainiennes parlaient, elles, de plus de 400 victimes. L’Université technique qui servait de caserne à l’armée de Poutine comptait en effet régulièrement près de 600 militaires d’après plusieurs sources indépendantes.

Fait inhabituel en Russie, où les pouvoirs publics restent discrets sur les pertes militaires en Ukraine, environ 200 personnes se sont réunies avec l’aval des autorités à Samara (centre), d’où étaient originaires certains des soldats tués, pour pleurer les morts lors d’une cérémonie orthodoxe. Le président russe Vladimir Poutine n’a pas encore réagi publiquement à la frappe.

Source: rtbf

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