Deux cas de fièvre de la vallée du Rift et de Crimée-Congo ont été enregistrés en Mauritanie

Deux cas de fièvre de la vallée du Rift et de fièvre de Crimée-Congo ont été enregistrés en Mauritanie
« Des dispositifs de surveillance ont été activés pour gérer d’éventuelles évolutions de la situation », a confirmé le ministère de la Santé.

La Mauritanie a publié aujourd’hui mercredi des dossiers d’infections par la fièvre de la vallée du Rift et fièvre de Crimée Congo.
Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Santé a indiqué que un cas de fièvre de la vallée du Rift était enregistré dans le bassin occidental, tandis que un cas de fièvre de Crimée-Congo étaient signalé dans la wilaya du Brakna.
« Les équipements de surveillance ont été activés et des mesures ont été prises pour gérer et évaluer la situation et faire face à d’éventuelles évolutions de la situation. » Le ministère a pris le relais.
Dans ce communiqué, le ministère a conseillé aux habitants des zones à haut risque (zones où les moustiques sont répandus) d’éviter tout contact avec le sang et les fluides corporels des animaux, de s’isoler de chez eux et d’incinérer et d’enterrer les animaux morts.
La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une fièvre hémorragique virale aiguë qui survient le plus souvent chez le bétail (bovins, bisons, moutons, chèvres, chameaux, etc.) et peut également provoquer des maladies chez l’homme. La maladie est causée par le virus RVF (RVFV), un membre du genre Phlebovirus de la famille des Bunyaviridae. Certains virus apparentés à la famille des Bunyaviridae, tels que l’hantavirus et le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF), peuvent également provoquer des maladies chez l’homme.
La FVR a été signalée pour la première fois chez les bovins par le Rift Valley Veterinary Service au début des années 1910. Il est couramment présent dans les régions d’Afrique orientale et australe où l’on élève des moutons et des bovins, mais on le trouve dans la majeure partie de l’Afrique subsaharienne, y compris l’Afrique de l’Ouest et le Madagascar. En septembre 2000, une épidémie de FVR a été signalée en Arabie saoudite. Il a ensuite été observé au Yémen. Il s’agissait des premiers cas confirmés de fièvre de la Vallée du Rift en dehors de l’Afrique.
Les épidémies de FVR peuvent avoir des conséquences sociétales importantes, notamment des pertes économiques importantes et de graves perturbations commerciales. La maladie affecte le plus souvent le bétail, provoquant des maladies graves et des avortements chez le bétail, une importante source de revenus pour de nombreuses personnes. Une épidémie dans une population animale s’appelle une « peste ».
L’épidémie de FVR la plus importante s’est produite au Kenya entre 1950 et 1951, tuant environ 100 000 moutons.
Les épidémies de FVR augmentent également la probabilité de contact entre les animaux malades et les humains, ce qui peut entraîner des épidémies de FVR chez les humains. Par exemple, en 1977, la FVR a été observée en Égypte (probablement introduite à partir de bétail infecté du Soudan), provoquant une épidémie massive chez les animaux et les humains, tuant plus de 600 personnes. Un autre exemple ouest-africain depuis 1987 concerne la construction du projet d’aménagement du fleuve Sénégal. Le projet a provoqué des inondations dans le bassin inférieur du fleuve Sénégal, modifiant à la fois les conditions écologiques et les interactions entre les animaux et les humains, entraînant une épidémie de FVR chez les animaux et les humains.

En octobre 2015, l’écrivain, poète et journaliste Mariem Derwich a écrit à propos de la FVR sur son mur Facebook, affirmant que certains médias nous feraient croire que la RVF n’est apparue qu’en 2010. Au cas où : 1987/88 : 300 morts du fait de la mise en place du « Troupeau Sentinelle », il était surveillé par les services de santé, notamment vétérinaires, et était confiné principalement dans les zones agricoles et pastorales du sud. Sont préoccupants les foyers dans les zones moins idylliques…il est transmis à l’homme par les moustiques…les conditions de certains sites et lieux de vie après les pluies, les eaux stagnantes. En regardant, je dois poser la question suivante : extermination des moustiques… D’ailleurs, nous avions déjà une autre fièvre à la maison, la fièvre de Crimée-Congo… C’est un énorme plan de communication qu’il faut créer, expliquer, et encore expliquer, et les gens demandent sans cesse ce qu’est cette maladie, comment ils peuvent lutter contre le fléau des moustiques, comment ils peuvent surveiller les animaux, faut-il leur expliquer comment ils doivent être contrôlé. » Je plaisante… comment éviter la panique quand les gens n’ont aucune idée de ce qui se passe avec eux ?, a-t-elle écrit.

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