Des ministres commentent les résultats du Conseil des ministres

Des ministres ont commenté les résultats du Conseil des ministres

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’Information, porte-parole officiel du gouvernement, Dr Sidi Ould Salem, le ministre de la Justice, Dr Haimoud Ould Ramdan, le ministre des Pêches et de l’Économie maritime, M. Nany Ould Chrougha et le ministre du Commerce et du Tourisme, M. Sid’Ahmed Ould Mohamed, ont commenté, jeudi soir les résultats du Conseil des ministres.

Le porte-parole du gouvernement a souligné que le Conseil des ministres a examiné et adopté un ensemble de projets de loi, de décrets et de communications dont le Projet de décret portant application de la loi n°2019-017 du 20 février 2019, relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, un autre portant composition et règles d’organisation et de fonctionnement du Comité national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Comité) et l’Unité des investigations financières (Unité).

Le Conseil a également examiné et adopté une communication relative aux principaux résultats de l’évaluation de la Stratégie du Secteur des Pêches et de l’Économie Maritime pour la période 2015-2019 et aux modalités de lancement du processus d’élaboration de la prochaine Stratégie du Secteur des Pêches Maritimes pour la période 2020-2024 et une autre communication portant sur la protection des consommateurs et la répression des fraudes.

A son tour, le ministre de la Justice a indiqué dans ses explications du décret portant application de la loi n°2019-017 du 20 février 2019, relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme que la République Islamique de Mauritanie avait ratifié un ensemble de conventions internationales dont un ensemble de textes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Il a souligné que l’autre projet porte sur le fonctionnement, la composition, l’organisation et le rôle des institutions chargées de l’application de cette loi, en particulier le Comité national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Comité) et l’Unité des investigations financières (Unité) en guise de contribution à la lutte contre ce phénomène en collaboration avec les services sécuritaires et juridiques, ajoutant que le décret définit le rôle de ces institutions et les résultats attendus de leurs actions.

Le ministre de la Justice a indiqué qu’il a également présenté devant le conseil des ministres un important document. Il s’agit, a-t-il dit, de la politique sectorielle en matière de Justice (PSJ), soulignant que cette stratégie est basée sur le programme et les engagements du Président de la République, Monsieur Ould Cheikh El Ghazouani.

Il a fait remarquer que cette stratégie se résume en une série de réformes que le gouvernement va introduire pour l’élaboration d’un appareil judiciaire efficace et rassurant pour l’ensemble des justiciables en mettant l’accent sur la qualité d’une justice indépendante et d’accès facile, agissant sur la base de textes clairs et dotée de ressources humaines compétentes.

Pour sa part, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime a précisé, dans son commentaire sur la communication relative aux principaux résultats de l’évaluation de la Stratégie du Secteur des Pêches et de l’Économie Maritime pour la période 2015-2019 et aux modalités de lancement du processus d’élaboration de la prochaine Stratégie du Secteur des Pêches Maritimes pour la période 2020-2024, que la stratégie expirée avait défini trois objectifs : institution d’une modalité permettant l’accès à la source et son exploitation durable, l’intégration du secteur des pêches dans le circuit de l’économie nationale et la distribution équitable des recettes de l’exploitation de cette richesse.

Il a ajouté que son département a procédé, après l’achèvement de la durée de la stratégie, avec la collaboration des consultants étrangers, à l’évaluation de ses résultats et à la préparation de la nouvelle stratégie.

Au sujet des ressources halieutiques, le ministre a précisé que le mécanisme utilisé pour le droit d’y accéder demeure le meilleur et permet, au niveau international, son exploitation d’une manière durable.

Il a noté que l’identification des quantités susceptibles d’être capturées annuellement reste insuffisante du fait qu’elle est confiée à un mécanisme qui ne dispose l’expertise nécessaire et lui manque les moyens permettant le ratissage d’une zone d’environ 232 mille kilomètres carrés.

Le ministre a annoncé que les préparatifs pour la nouvelle stratégie seront lancés la semaine prochaine et qu’ils finiront à la fin de l’année en cours. Il a noté qu’un système comprenant un comité interministériel et des experts dans le domaine a été mis sur pied pour encadrer cette stratégie, conçue pour prendre compte les engagements du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et vise le renforcement des acquis et la correction des dysfonctionnements constatés.

Pour sa part, le ministre du Commerce et du Tourisme a précisé, dans son commentaire sur la communication relative à la protection des consommateurs et à la répression des fraudes, que le gouvernement est soucieux pour la sécurité du citoyen, surtout en ce qui concerne la qualité des produits consommés pour qu’ils ne soient une source des problèmes de santé publique, en application des engagements du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Il a ajouté que les informations qui font état de l’existence du riz avarié sur le marché sont fausses et qu’il faut différencier entre les objets destinés à la consommation humaine et qui requiers des caractéristiques et mécanismes de conservation et ceux destinés à l’alimentation de bétail.

Le ministre a ajouté que son département, qui suit cette affaire de près, a engagé des investigations profondes qui ont permis de confirmer l’inexistence du riz avarié en vente sur le marché national pour la consommation humaine, précisant que le riz avarié est exclusivement destiné à la consommation du bétail et ses quantités et lieux d’entreposage sont bien connus du département.

Il a enfin souligné que l’administration en charge de la protection des consommateurs effectue son travail convenablement et qu’elle a saisi et détruit, tout dernièrement d’importantes quantités des produits périmés dans plusieurs régions du pays.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page