Décryptage : le volcan / Par Ahmed Ould Bettar 10e partie

Décryptage : le volcan / Par Ahmed Ould Bettar 10e  partie

C’est à la suite d’un malaise que j’ai été admis à l’hôpital de l’Amitié d’Arafat avant d’être transféré en urgence au Centre National des maladies cardiaques. Les examens ont montré l’urgence de  m’opérer du cathétérisme cardiaque. Je tiens à vous remercier toutes et tous pour vos messages de prompt rétablissement et pour vos visites qui m’ont réconforté.

Ce premier trimestre du volcan toujours en ébullition de 2020 est aussi menaçant que ceux qui l’ont précédé,

en raison de la volonté des nouveaux maitres de Nouakchott de rompre, 5 mois après leur arrivée au pouvoir, avec l’ancien sérail

et mettre fin de manière définitive, quoique lente mais sure, à sa mainmise sur les arcanes du pouvoir marqués par une décennie de grande corruption à visage découvert.

Adoption du projet de décret relatif à l’Office de Gestion des Biens Gelés, Saisis et Confisqués et du Recouvrement des Avoirs Criminels

L’un des Projet de décret, adopté au cours de la première réunion du Conseil des ministres ouvrant le ballet aux conclaves gouvernementaux réformateurs pour 2020, a été incontestablement celui, modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2017-127 du 2 novembre 2017 portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Office de Gestion des Biens Gelés, Saisis et Confisqués et du Recouvrement des Avoirs Criminels ».

Objectif visé : assurer la mise en conformité du cadre juridique de l’Office avec les dispositions de la loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme et de son décret d’application ainsi qu’avec les mécanismes liés à la coopération internationale en matière du gel, de saisie, de confiscation et de répartition des fonds collectés.

Il est bien clair que ce projet fait allusion à la gestion chaotique de l’ex président Ould Abdel Aziz de la chose publique.

Fin des licences de pêche accordées par l’ancien président

Le premier trimestre de 2020 a été, consacré à redresser les torts impardonnables faits par l’ancien pouvoir à l’économie maritime, à travers l’annulation des licences de pêche aux mollusques, accordées par l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, à un certain nombre de membres du gouvernement et de hauts fonctionnaires.

Bien avant, le ministère des pêches avait mis fin à des licences de pêche non utilisées, rappelle-t-on.

Affaire de la vente de l’Ile Tidra par l’ex Chef de l’Etat

Les députés mauritaniens ne lâchent pas l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, accusé d’avoir tenté de vendre une île mauritanienne à l’ancien émir du Qatar. Après la gouvernance, la Commission d’enquête parlementaire (CEP) examine la question de l’atteinte à l’intégrité territoriale.

En langage décodé, les députés ayant mené l’enquête, soupçonnent le président Mohamed Ould Abdel Aziz, d’avoir proposé une cession de l’île de Tidra (située à 100 kilomètres au nord de Nouakchott, au large de la réserve naturelle du Parc national du Banc d’Arquin) à un ancien émir du Qatar.

Lever l’équivoque sur la CVE et son contraire

 « Nous allons démarrer l’implantation pour connaitre qui est CVE et qui ne l’est pas », a déclaré le président de la Coalition Vivre Ensemble (Dr. Kane Hamidou Baba)

Annoncée, il y a quelques jours, la campagne d’implantation de la Coalition Vivre Ensemble (CVE) va bientôt démarrer, a annoncé son président, Kane Hamidou Baba, au cours d’une conférence de presse.

Pomme de discorde avec certains camarades qui ont choisi de quitter ce navire, il y a quelque temps, parce que cette option vise, selon eux, à transformer cette coalition informelle en parti politique alors que l’idée de départ était d’en faire une plateforme, un cadre de concertation, cette implantation va permettre de connaitre qui est CVE et qui ne l’est pas.

130 hommes d’affaires du patronat mauritanien se rendent en Arabie Saoudite

Une délégation de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien, conduite par M. Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, président de l’Union, a quitté Nouakchott, à destination de Riyadh, en Arabie Saoudite, pour répondre à une invitation du conseil des chambres saoudiennes en vue de participer au séminaire économique, organisé du 4 au 8 janvier 2020.

La GBM ouvre une agence dans la capitale économique

La Générale Banque de Mauritanie a procédé samedi 11 janvier 2020 à l’inauguration de sa nouvelle Agence de Nouadhibou.

Plusieurs personnalités officielles ( le Représentant du Wali, celui de la ZFN, le vice-président du Conseil régional, le Maire) et du monde des banques et des affaires ont assisté à la cérémonie d’inauguration à laquelle ont aussi participé les plus hauts responsables de la GBM, notamment son président du conseil d’administration, M. Kane Ousmane, sa jeune Directrice Générale, Dr Leila Bouamatou et ses deux directeurs généraux adjoints.

Le président de l’IRA-France arrêté

Le 9 janvier 2020, une délégation de l’association de défense des droits de l’homme Française Ira-France-Mauritanie, composés du président, l’ingénieur Jean-Marc Pelenc, du secrétaire général le professeur Bruno Canevinc, de la présidente des docteurs Catherine Poivr d’Arvir et Marie Pelenc, respectivement présidente d’honneur et membre du bureau d’Ira-Fm.

Le président d’Ira-France-Mauritanie qui ne s’est entendu reprocher aucun crime ou délit par ses geôliers, continu à être séquestré par la police mauritanienne depuis plusieurs heures.

Violations des droits économiques et sociaux, sur fond de discrimination

La brigade de gendarmerie en charge de la zone aurifère de Chami (Wilaya de Dakhlet Nouadhibou) arrêtait, le mardi 7 janvier 2020 à 15 heures, le nommé Mohamed Mohamed Lemine, descendant d’esclave, militant du mouvement de résurgence abolitionniste en Mauritanie (IRA – Mauritanie) et son représentant au niveau local.

Victime du zèle des forces de sécurité, Mohamed Mohamed Lemine n’échappe à sa condition, d’ouvrier fossoyeur, sans le sou, qui creuse son salut loin dans la rigidité du sol ingrat. Il ne dispose de secours, de soutien ni d’un avocat pour le soustraire au fardeau hérité de siècles d’arbitraire et d’impunité.

L’esclavage existe en Mauritanie’ », dixit El Khalil Ould Teyib

Invité mardi soir (7 janvier 2020) à l’émission  » KelamVisseyassa  » diffusée par la chaîne privée Al Wataniya, l’ancien député Khalil Ould Teyib, qui vient d’être élu quatrième vice-président de l’Union Pour la République lors de son dernier congrès organisé le 28 décembre dernier a déclaré sans détour que l’esclavage existe bien en Mauritanie en pratiques et en séquelles et qu’il faut désormais cesser à « peindre sur le poil « .

Naturellement, la déclaration de ce haut responsable du plus important parti du pays est inédite et très importante.

Deux milliards de dollars des Emirats à la Mauritanie

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en visite officielle aux Emirats arabes unis, a jeté les bases d’une étroite coopération entre les deux pays.Les Emirats arabes unis ont annoncé le 2 février 2020, la mise à disposition de deux milliards de dollars pour financer des projets d’investissement et de développement, ainsi qu’un prêt à taux réduit pour la Mauritanie.

Cette importante somme représente près de la moitié du Produit intérieur brut (PIB) mauritanien, estimé à 5,2 milliards de dollars (4,7 millions d’euros) en 2018. Ces investissements serviront à des projets économiques, mines, pétrole et gaz… mais également à renforcer les moyens de l’armée mauritanienne.

Cri de colère de la députée Kadiata Malick Diallo

La députée Kadiata Malick Diallo informe dans un communiqué, les populations de Nouakchott, du refus des autorités territoriales du Ksar et de

Nouakchott-Ouest, de lui accorder l’autorisation de tenir un meeting politique d’extrême importance, à l’ancienne maison des jeunes.

« Pendant toute la semaine, malgré mes allées et venues entre la moughataa et la wilaya, en plus des appels téléphoniques, les autorités se sont systématiquement refugiées derrière un mur de silence. J’ai considéré, en référence à la loi sur les manifestations publiques, que je devais lancer mon appel et m’engager dans la préparation du meeting », écrit-elle.

Et d’ajouter : « Ce comportement inqualifiable des autorités, intervient hélas, dans une situation qui vit naitre des espoirs de changement, surtout en faveur du respect de la loi et des libertés qui ont souvent été bafouées par l’administration publique ».

Les résultats du test COVID-19 sont négatifs pour l’employé de TMLSA

Les résultats du test COVID-19 de l’employé de TMLSA qui manifestait des symptômes grippaux sont négatifs. Les mesures de suivi et de prévention sont maintenues en étroite coopération et avec le soutien des autorités sanitaires mauritaniennes.

La Mauritanie décrète le couvre-feu et lance un plan de riposte de plus de 3 Milliards UM anciens

Couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national, avec fermeture de tous les restaurants, cafés, commerce et interdiction de circuler de 20 h à 6 h du matin. C’est la dernière mesure prise 19 mars 2020, par les autorités mauritaniennes pour faire face au Coronavirus. Du coup, les populations ont pris d’assaut les principaux centres de vente, qu’ils ont pratiquement dévalisés, comme si la Mauritanie était réellement entrée en guerre.

Ainsi, en réponse aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Mauritanie a mis en place un plan national de préparation et de riposte face à l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19) avec à la clé un budget prévisionnel de 343 470 750 MRU (soit près de 3, 5 milliards UM anciens).

Fermeture des commerces sur l’ensemble du territoire national

Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et le ministère du Commerce et du Tourisme ont annoncé la fermeture de tous les commerces sur l’ensemble du territoire national à compter du 29 mars 2020 jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision, qui vise à prévenir de nouveaux cas de contagion, excepte les magasins des produits alimentaires et les commerces de détail.

Le président et le PM contribuent au Fonds anti-Covid

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son premier ministre mauritanien Dr Ismaël Ould Bodda Ould Cheikh Sidiya et les membres du gouvernement ont annoncé, jeudi 26 Mars 2020, en fin d’après-midi, qu’ils feront don pour le fonds national de solidarité pour la lutte contre le coronavirus.

Le second trimestre de 2020 réserve bien de surprises sur lesquelles nous reviendrons incessamment.  En effet, la Mauritanie qui vient de réagir fortement face à la pandémie du Covid-19, souffrira profondément,  notamment sa population socialement fragile et son économie vulnérable des conséquences du coronavirus au cours des mois d’avril, mai et juin 2020

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