Déclaration du Président de l’Union des Forces de Progrès (UFP) à l’agence de presse EAlakhbar, hier jeudi 5 septembre

Déclaration du Président de l’Union des Forces de Progrès (UFP) à l’agence de presse EAlakhbar, hier jeudi 5 septembre :

« Le Premier ministre a présenté une longue liste de bonnes intentions pour réformer le pays. En soi, elle représente une sorte de reconnaissance tacite de l’ampleur du gâchis laissé par les mandats précédents.
Ce que l’on craint et qui se répète dans le passé, c’est que les bonnes intentions restent dans un camp et la pratique de l’État dans un autre. Par conséquent, le jugement sur le programme exposé dépend de sa future mise en œuvre.
Nous constatons que la déclaration du Premier ministre recoupe sur de nombreux points avec ce que réclame l’opposition et ce qui figure dans le Pacte Républicain que nous avons signée avec le gouvernement. Mais dans sa conclusion, la priorité qu’il semblait accorder au dialogue politique s’estompe, la question étant absente de la liste des urgences programmées pour les mois restants de l’année !
Il est également étrange l’omission délibérée du PM de toute mention du Pacte républicain, qui était la réalisation la plus importante de la politique d’ouverture. Dans sa déclaration, il a précisé les thèmes du dialogue à venir (gouvernance, système démocratique, système électoral et loi sur les partis), comme si le reste des points figurant dans le Pacte relevait de la seule responsabilité du gouvernement, en dépit de son engagement à organiser un dialogue à leur sujet.
Le grand absent du discours du Premier ministre a été les travailleurs, malgré la mention de la révision du salaire minimum. Il a ignoré leur situation désastreuse en termes de pouvoir d’achat et ignoré leurs demandes de respect du droit du travail et de réforme des tribunaux du travail. Il est donc à craindre que les travailleurs continuent à ne pas être entendus au cours du prochain mandat ».

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