Décès de l’érudit Mohamed Yahya Ould El Mounja

Décès de l’érudit Mohamed Yahya Ould El Mounja.

L’érudit Mohamed Yahya Ould Mounja a été rappelé à Allah ce vendredi 17 mars courant, à l’âge de 90 ans, à la suite d’un malaise impromptu, survenu dans la localité de Beled Tayeb, relevant de la commune d’Aghchorguitt, dans la moughataa d’Aleg, la capitale de la wilaya du Brakna.

Avec cette dispartion, la Mauritanie en général et la wilaya du Brakna en particulier perdent un érudit et un juriste sans pareil, demeuré un bon exemple d’humilité et d’enseignement du Saint Coran et de ses sciences ainsi que de la jurisprudence dans les milieux de la Charia islamique.
En effet, des centaines d’étudiants sont sortis de sa célèbre Mahadra « As- Safra et Al-Kahla » au cours des dernières décennies et se sont ensuite distingués dans les instituts supérieurs, grâce à l’éducation solide, qualitative et intensive reçue dans l’Ecole coranique de Beledou Tayeb et bien avant dans la localité sise à 2 km au Nord Est Bir El Barka.
Des étudiants dont le savoir acquis atteste leur passage aux sources des sciences islamiques saines et authentiques.

La mahadra Al-Safra et d’Al-Kahla, selon le site « Elfikr.net », qui a consacré un article détaillé et riche sur cette célèbre école coranique et à son passé séculaire, avait été dirigée depuis sa fondation au début du XIIIe siècle de l’Hégire, par d’éminents érudits, dont entre autres Cheikh Al-Qhadi Ahmed Ould Mounja et son fils Mohamed Moustapha Ould Mounja.

Ce dernier est le père de feu Mohamed Yahya, lequel a hissé, fidèlement à la volonté de ses aïeux, l’étendard de la Mahadra jusqu’à récemment.

L’érudit Mohamed Yahya, qu’Allah l’accueille en Son Saint Paradis (Amine), avait été aidé, par ses fils dans l’enseignement des différents textes juridiques et linguistiques dispensées au niveau des Mahadras.
Une mission dont ils se sont acquittés avec succès, maintenant la grande réputation de la Mahadraa dans laquelle, les pères soucieux d’une bonne éducation coranique de leurs enfants, recommandent leurs fils.

Mohamed Mohamed Lemine

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