Conflit au Sahara Occidental, la tension persiste

Les forces armées sahraouies ont poursuivi leurs bombardements ciblés contre l’armée marocaine mercredi et jeudi, une semaine après la rupture du cessez-le-feu de 1991 qui a suivi l’agression militaire de Rabat dans la zone tampon de Guerguerat, à la frontière du Sahara occidental avec la Mauritanie. “Les vaillantes unités de l’APLS ont mené des attaques intenses le long du mur de l’humiliation et de la honte”, a indiqué le ministère sahraoui de la Défense dans un communiqué, ajoutant que “durant la nuit de mercredi, plusieurs opérations de bombardement ont été exécutées, ciblant des sites de l’ennemi marocain”.

Les attaques intenses, menées mercredi et jeudi, ont causé “des dégâts conséquents aux forces de l’ennemi”, a indiqué la même source, relevant que “l’opération de bombardement, hier mercredi, a ciblé les forces marocaines dans le secteur d’Oum Dreyga”, lit-on dans le communiqué relayé par l’agence de presse sahraouie SPS. “Ces opérations de bombardement ont aussi ciblé plusieurs sites de retranchement des forces d’occupation marocaines dans les secteurs de Haouza, Farsia et Oum Dreyga”, détaille le ministère de la Défense sahraoui, dont les forces armées sont en train d’être renforcées par l’arrivée de renforts de soldats volontaires en provenance des camps de réfugiés de Tindouf, selon des sources officielles, citées par la SPS.

“Les vaillantes unités de l’APLS continuent de détruire les bastions des envahisseurs, le long du mur de l’humiliation et de la honte”, a conclu le communiqué. Sur le plan diplomatique, de plus en plus de voix en appellent à l’ONU pour un arrêt des agressions marocaines contre les Sahraouis, notamment dans les territoires occupés où la répression de Rabat se déroule à huis clos depuis des années.

Parallèlement et en violation du droit international, la Jordanie rejoint les Émirats arabes unis en ouvrant, elle aussi, un consulat à Laâyoune occupée, a annoncé un communiqué officiel à Rabat. C’est lors d’un entretien téléphonique avec le roi du Maroc Mohammed VI que Abdallah II de Jordanie a fait cette annonce qui revient à reconnaître la colonisation marocaine au Sahara occidental. Le Polisario considère l’ouverture de ces représentations diplomatiques comme une “violation du droit international et (une) atteinte au statut juridique du Sahara occidental en tant que territoire non autonome”.

L. M.

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