Comité de défense de l’ancien président de la République

Comité de défense de l’ancien président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Déclaration de presse

Nous avons été informés au sein de l’autorité de défense de la déclaration de Son Excellence le ministre de la justice lors de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement sur le fichier de décennie, et nous avons été interpellés par ses propos : « Le fichier de la décennie suit son cours naturel de dossier judiciaire comme toutes affaires judiciaires ». En réponse à Son Excellence, nous assurons l’opinion publique mauritanienne et internationale – et Son Excellence le Ministre le sait avec certitude – que le fichier décennie auquel il faisait référence n’a jamais été un fichier judiciaire ordinaire. Depuis l’ouverture de ce dossier, le pouvoir exécutif y gère tout petit et grand, en violation des textes légaux explicites, par exemple :

1. Cibler notre client, l’emprisonner et l’abuser, seul parmi ceux qui ont été injustement accusés sur la base d’un rapport préparé par des opposants politiques, mais ils ne pouvaient pas le mentionner ou l’accuser de quoi que ce soit, comme l’a déclaré le chef adjoint des auteurs du rapport ouvertement !

2. deux équipes de poursuites et d’enquête sur leur incapacité même à mettre en œuvre le décret réglementant leur travail et définissant leurs pouvoirs, et ils ont émis plus de quarante (40) ordonnances contre notre client, qui, sans exception, violent le dispositions explicites de la loi et dictent les demandes du ministère public qui violent la loi.
3.Son Excellence le Ministre a retiré le dossier au juge attitré, chef par intérim de la chambre d’accusation, et l’a remis à un juge, un jour férié, pour le juger selon ses demandes présentées par le ministère public, dans un délai de deux heures, un dossier d’environ sept mille (7000) pages et un flot de requêtes et de mémorandums, malgré l’existence d’une demande de réponse L’honorable juge dispose d’une publication devant la Cour suprême, qui exige la bonne conduite de la justice et le sentiment de gêne d’attendre une décision jusqu’à ce qu’elle soit décidée ! Peut-être que Son Excellence le ministre de la Justice parlait d’une autre réalité dans un autre État de droit ! Car la justice, qui est la base de loi, le fondement du développement, de la stabilité et de l’État de droit que nous avons toujours réclamé et rêvé, il n’en reste aujourd’hui que des ruines. C’est un fait unanime et une obstination tangible !
Nouakchott le 7/10/022

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