Clôture de la conférence régionale entre la Libye et les pays du Sahel.

Clôture de la conférence régionale sur la coopération frontalière entre la Libye et les pays du Sahel.

La conférence régionale sur la coopération frontalière entre la Libye et les États du Sahel s’est achevée mercredi à Tunis à l’initiative du Représentant spécial de l’Union européenne pour les États du Sahel et de la mission d’assistance de l’Union européenne (UE) pour une gestion intégrée des frontières en Libye (EUBAM Libya).
Les participants à la conférence, présidée par le député du Conseil présidentiel Moussa Al-Koni, ont publié une déclaration à la fin de leurs travaux dans laquelle ils ont souligné l’importance d’adopter une approche régionale pour soutenir et renforcer la sécurité et la gestion des frontières.
Ils ont souligné que la coopération frontalière est un moyen nécessaire de protéger les frontières et une condition préalable au succès de toute stratégie visant à relever les défis transfrontaliers complexes entre États, en particulier la criminalité transnationale, le terrorisme et la criminalité organisée.
Les représentants des pays du Sahel: Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, outre la Libye, réunis dans la capitale tunisienne, à l’initiative du Représentant Spécial de l’UE pour les pays du Sahel et de la Mission d’Assistance à la Gestion des Frontières de l’UE en Libye (EUBAM Libye), dans le cadre de cette conférence sur la coopération frontalière entre la Libye et les pays du Sahel, présidée par le député du Conseil présidentiel libyen expriment leur ferme conviction dans l’importance d’une approche régionale pour soutenir et renforcer la sécurité et la gestion des frontières.

La déclaration indique que la coopération frontalière est un objectif à long terme poursuivi par ce processus basé sur un processus continu d’interaction mutuelle, avec le soutien politique de tous les pays, et conformément aux directives de l’Union africaine et des organismes économiques régionaux, soulignant la nécessité d’adopter une approche globale et participative centrée sur les communautés locales et les forces de sécurité, capable d’assurer le maintien de frontières sûres, tout en promouvant le développement socio-économique et l’intégration transfrontalière et soulignant le rôle important que peuvent jouer les communautés locales vivant dans ces zones frontalières.

La conférence a recommandé la formation d’un comité mixte réunissant des représentants des pays du Sahel et de la Libye, ainsi que des représentants des partenaires de soutien, afin d’assurer le suivi et la mise en œuvre des recommandations émanant de cette conférence, appelant l’Union européenne et la communauté internationale sur les frontières à soutenir les efforts conjoints visant à renforcer la coopération dans le domaine de la protection des frontières entre la Libye et la région du Sahel

Le député du Conseil présidentiel Moussa Al-Koni avait ouvert mardi les travaux de cette conférence par un discours dans lequel il a souligné l’importance de l’intégration économique et sécuritaire entre la Libye et les pays du Sahel, avec ses ressources et ses capacités humaines

Pour sa part, la ministre des Affaires sociales Wafa al-Kilani a souligné dans son discours à la conférence l’importance de travailler pour parvenir à un consensus sociétal entre les composantes des zones frontalières, soulignant que les politiques de développement spatial et communautaire à travers lesquelles nous nous dirigeons pour la reconstruction de ces zones, nécessitent nécessairement une planification intégrée des parties frontalières.

Le ministre des Affaires étrangères du Niger a estimé que le discours d’ Al-Koni était basé sur un moment historique et un événement détaillé dans le contexte de la recherche de solutions efficaces aux problèmes de la région. Il a souligné que les pays du Sahel n’existeront pas sans la Libye et qu’il n’y aura pas de paix sans la sécurité et la stabilité de la Libye.

La représentante spéciale de l’Union européenne dans les pays du Sahel, Emanuela C. Del Re, a déclaré que le discours universel avait jeté les bases de l’événement et qu’il était possible de tracer une feuille de route pour sortir la région de ses crises et créer des opportunités possibles pour la sécurité, la stabilité et la construction.

Cette conférence a été une occasion importante de comprendre la situation actuelle de la région du Sahel et sa relation avec la situation en Libye, en particulier en ce qui concerne les défis auxquels est confrontée la gestion des frontières dans les six pays.

La délégation libyenne participant à la conférence comprend, outre Al-Koni, le président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, Youssef Al-Aqoury, le ministre des Affaires sociales, Wafa al-Kilani, et le chef d’État-major de l’Armée libyenne, le Lieutenant-général Mohammed Al-Haddad.

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