CHAN-2022: un nouvel horizon pour les générations

CHAN-2022: Un nouvel horizon pour les générations

Les précisions d’un confrère permet à tout chacun de mieux faire la différence entre le Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux et l’équivalent de la Coupe d’Afrique des Nations mais réservé uniquement aux joueurs locaux, qui évoluent dans le pays concerné. Ce n’est donc pas la sélection A mais la sélection A’ qui prend part au tournoi.

Certaines nations, comme le Soudan et l’Ethiopie s’appuient toutefois sur une sélection A largement composée de joueurs évoluant au pays et il n’y a pas vraiment de différence entre l’équipe A’ et l’équipe A. Les situations sont également très différentes au niveau des sélectionneurs : certains pays ont opté pour le sélectionneur des A (la Libye avec Corentin Martins, la Mauritanie avec Amir Abdou, l’Ouganda avec Milutin Sredojevic), d’autres avec des sélectionneurs spécifiques pour les A’, à l’image de l’Algérie avec Madjid Bougherra ou encore du Sénégal avec Pape Thiaw.

Le CHAN, tout le monde en parle et tout le monde veut l’imposer

C’était hier, le résultat Algérie-Côte d’ivoire est connu. Il a déjà fait le tour du continent africain. Le CHAN-2022 refait surface malgré les échecs et les blessés.
Il aura amené les équipes africaines au bout. Il faut reconnaître, que toutes les nations y croyaient en ce voyage sportif. Tant pis pour celle qui est restée sur le quai bien avant, symbolise ce drôle de management que l’on croyait dépasser, mais qui, par son échec, remontre à tous les sorciers du leadership qui théorisent à longueur ce qui relève du simple bon sens paysan.
Les joueurs locaux se sont donnés à fond, se sont éclatés et mis en valeur leur envie d’aller faire la fête dans un pays où de nouvelles infrastructures sportives viennent tout juste d’être inaugurées. Les sélectionneurs, encadrements tous rendent hommage à l’excellente organisation du CHAN-2022.

«L’Algérie, ça vaut tous les contrats du monde»

De jour comme de nuit. «En plus, nous notons un instant, l’envie de réussir et de s’assurer que toutes les nations présentes repartent avec un sourire et une satisfaction totale… c’est presque une expérience de la vie. Ceux qui ne sont pas là, nous les regrettons amèrement… Ils ont privé leurs jeunes locaux de cette fête». Pourquoi ? Tout simplement, lorsque l’Afrique s’engage, elle sait récolter des résultats qui font réveiller les consciences, elle fait réveiller ceux qui vivent le pessimisme, de la méchanceté et ceux qui pensent qu’en dehors d’eux, il ne peut y avoir de fête, de réussite. Il ne peut y avoir de football. Mais voilà à quelques jours du coup de sifflet final de cette 7e édition, la fierté d’avoir réussi se lit sur tous les visages non seulement des organisateurs mais aussi sur ceux des dirigeants de la CAF et de la FIFA.

Algérie, une équipe disciplinée

Le groupe ‘A’ est le pays hôte qui est au sommet. Il termine avec un max de points et ce devant le Mozambique, la Libye et l’Ethiopie. Pour Nabil, invité de l’émission de «l’Equipe Socces», «aucun des trois buts n’a été inscrit dans le jeu. l’Algérie c’est un peu l’Italie, d’abord j’ai énormément aimé toute l’ambiance, qu’il y a autour de cette équipe algérienne, la ferveur qui entoure cette équipe nationale algérienne, le public est extraordinaire, c’est un des points très positif… après ça elle reste une équipe très exigeante dont celle qu’elle propose à l’image de son sélectionneur Madjid Bougherra, qui a joué en Europe, un joueur très rigoureux, en défenseur central. C’est une équipe très en bien place, sérieuse bien organisée, bien qu’elle ait du mal dans les 30 derniers mètres à se créer des situations offensivement. Enfin, il faut savoir qu’en Algérie, il y a une certaine pression, je pense qu’elle paralysera un petit peu les Algériens».

H. Hichem
Source: LNR

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