Blasphème : polémique autour d’un député
Blasphème : polémique autour d’un député
Le blasphème est l’acte d’insulter, de diffamer ou de ternir la réputation de quelqu’un. Le mot a une connotation religieuse et fait référence à tout mot profane lié à Dieu, à la religion, aux personnes respectées et aux choses sacrées. Dans l’islam, le sens n’a pas changé, mais les mots pour l’exprimer sont différents. Le problème est que le droit positif dans les pays islamiques reste profondément enraciné dans le droit musulman, qui est exemplaire par sa sévérité pour les blasphémateurs : quiconque insulte Dieu, la religion et le Prophète de l’islam est puni de mort. Est-ce à dire que la critique religieuse de l’islam est impensable ? pas du tout. Mais cela a-t-il quelque chose à voir avec la liberté ? Cette question est posée.
Beaucoup voient la récente intervention du député Mohamed Bouya Ould Cheikh Mohamed Fadel comme contraire au goût du public, et non comme un « ralliement ».
D’autres, dont certains députés et hommes politiques, y ont vu une insulte au président de la République, équivalent comme pour les sunnites d’Amir al-Mu’minin.
Par ailleurs, la Coordination Nationale des Amis du Président de la République Mohamed Ould Cheikh Ghazouani déplore l’ingérence à l’Assemblée Nationale du Député Mohamed Bouye Ould Cheikh Mohamed Fadel, au cours de laquelle le député a défendu de manière gauchiste et veule des positions politiques pour lesquelles il semblait être « peu qualifié ».
La Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA) pense qu’il s’agit d’une réimpression déformée d’une partie du contenu de l’article incriminé, avec des prédictions dans d’autres directions.
Le problème semble s’intensifier et se développer sur la toile de manière significative, en particulier avec la décision du Présidium de l’Assemblée nationale d’empêcher la participation de la personne concernée à quatre sessions plénières.