Biram sous le projecteur de sous-fifres et de seconds couteaux

Biram sous le projecteur de sous-fifres et de seconds couteaux.

Depuis sa guerre ouverte contre l’omnipotent et richissime homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, le nombre de snippers braqués sur Birame Dah Abeid a augmenté d’une manière vertigineuse comme les prix des denrées de première nécessité. Par les temps qui courent, et au vu de la conjoncture assez difficile, les primes offertes attirent de plus en plus de plumitifs désargentés et déshumanisés.


Heureusement que Birame préfère que les « chiens aboient et que la caravane passe », sinon beaucoup de ces diffamateurs seraient en train de moisir aujourd’hui en prison. Et c’est pour cela certainement que la hardiesse des tireurs de marrons s’en est trouvée décuplée, les poussant à rivaliser en insanités et en mensonges mal ficelés pour s’en prendre à un homme politique dont l’ascension gêne quelque part quelques ambitieux qui préfèrent baliser leur marche vers la présidence sur un tapis d’insanités, de ragots infondés et d’insultes, l’arme des faibles.
Birame a-t-il bradé les caisses de l’Etat ? A-t-il escroqué quelqu’un ? Les services de renseignement ont-ils trouvé au cours des multiples assauts et emprisonnements qu’il a subis, la moindre preuve de malversation financière ? Quelqu’un a-t-il jamais porté plainte contre lui pour escroquerie ? Détient-on contre lui des preuves d’enrichissement illicite ? Nada.
Le problème est que Birame dérange beaucoup de milieux. C’est l’opposant qui a reçu le plus de coups d’adversaires aussi divers qu’inattendus. Ceux qu’il a défendus corps et âmes quand ils étaient mal en point, ceux qu’il a soutenus dans leurs moments d’isolement, lorsque même leurs tribus, amis et proches les fuyaient, sont ceux-là même qui se retournent aujourd’hui contre lui. Il n’y a pas attitudes plus ingrates que celles-là.
Ce qui est sûr, de tout ce qui se dira ou se manigancera dans les rangs de ses sympathisants ou de ses soutiens, rien n’affectera le destin qu’Allah lui a tracé. Il est de coutume que les grands hommes dans l’Histoire de l’Humanité soient ceux-là même qui se sont faits le plus d’ennemis et ceux qui ont rencontré sur leur chemin le plus d’embûches et d’obstacles.

Cheikh Aïdara

journaliste à L’Authentique

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