Avant le vaccin, le Coronavirus redoute l’éveil

Avant le vaccin, le Coronavirus redoute l’éveil.

Notre pays à l’instar de certains pays de la sous région ne dispose pas de capacités humaines et matérielles suffisantes pour faire face à cet ouragan universel : » le Coronavirus ».

Cette pandémie a rapidement plié les systèmes de santé, du monde, les plus performants et a également remis en cause la qualité et l’efficacité des normes de réactions et d’alertes préventives classiques.

Cet état atypique, a imposé le confinement comme unique et efficace procédé de prévention à suivre pour atténuer la propagation de ce virus subtil.

De ce postulat, on doit, ensemble, axer notre approche de réaction préventive sur le facteur de l’éveil.

Pourquoi l’éveil ? Notre capacité opérationnelle est limitée et les pays les plus développés ont été dépassés par l’ampleur et le rythme soutenu de la pandémie.

Aussi, par simple corrélation, vous conviendriez avec moi que la force de ce bouleversement, irrésistible, renforcerait l’idée que nous ne sommes pas aptes matériellement, à contenir les dangers éventuels d’une propagation conséquente.

Pourquoi l’éveil ? Nos concitoyens, ne seraient pas aujourd’hui, à un stade de compréhension capable de les placer à un niveau d’appropriation susceptible de faciliter l’assimilation des dimensions de risques produits par ledit virus.

Cette même lecture pourrait être élargie sur les ressortissants des pays frères frontaliers.

Une mentalité qui risque de remettre en cause les efforts louables déjà entrepris par les services compétents de l’Etat.

Pour faire face à cette imprudence naïve, les interventions devraient être davantage orientées sur un mode d’éveil graduel de proximité (villages, quartiers, villes …pays) et impliquer de manière intelligente les Etats frontaliers à travers un plan d’action mutuel de prévention et de réaction commune.

Cette complémentarité interétatique doit s’effectuer selon les principes de subsidiarité et s’inscrire dans le cadre d’une politique anti-pandémie permanente.

Par le Professeur El Arby Mohamedou

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