A cause de ses pratiques immorales et illégales : Le Maroc, de plus en plus isolé en Europe
A cause de ses pratiques immorales et illégales : Le Maroc, de plus en plus isolé en Europe
Qu’est ce qui se passe pour que le Maroc se mette sur le dos les pays européens, l’un après l’autre?
Les pratiques makhzéniennes du chantage politique et de la corruption tout azimut, longtemps tolérées en Europe, ont fini par se révéler au grand public, atteindre son opinion publique et fâcher leurs autorités.
Cette situation désormais aussi inconfortable qu’ingérable en sourdine, engendre cette réaction de rejet en série dans le vieux continent. Du coup, le Maroc essuie déconvenue après l’autre et termine honteusement au banc des pays malpropres dans le concert des nations, infréquentable et voué à l’isolement diplomatique.
Le tout dernier épisode nous est livré par la Belgique qui refuse, ni d’être l’objet du chantage marocain, ni de le suivre dans ses aberrantes méthodes utilisées et érigées en mode diplomatique, mais qui ne sont, en réalité, que des pratiques mafieuses qui ne trompent plus personne.
L’exemple du chantage du Maroc en Espagne ayant ciblé par des procédés d’espionnage et des écoutes téléphoniques illégales, son premier ministre, qui se voit perdre dramatiquement sa popularité, comme l’illustre, ses défaites électorales successives, ont certainement été édifiantes pour la Belgique. D’où, sa décision de délivrer une cinglante fin de non recevoir et un refus catégorique du chantage marocain utilisant, comme moyen de négociation, les hordes de ses émigrés, ceux-là, qui lui procurent une part appréciable de ses réserves de devises, s’il en est, à travers un système coercitif de transfert autoritaire mis en place par le Makhzen contre leur volonté.
Les autorités belges qui ont été secouées par la découverte d’un système de corruption tentaculaire que le Maroc a tissé au sein du parlement européen dont elle abrite le siège et ciblant des parlementaires sur son territoire et sous sa juridiction judicaire ont décidé de sévir. Car depuis ce scandale impliquant, de surcroit, et en l’occurrence, une ancienne ministre du Royaume de Belgique, Marie Arena, qui a séjourné, tous frais payés par l’ambassadeur du Maroc en Pologne, dans le luxueux palace « Mamounia » à Marrakech, en compagnie d’Antonio Panzeri, « l’eurodéputé repenti », en contre partie d’un allégement promis de peine, Bruxelles est devenue allergique, voire très suspicieuse du Maroc et a décidé d’être ferme et intransigeante.
Face à cette position et à ce refus belges, le Maroc a décidé brandir la menace migratoire, en guise de moyen de chantage, et de geler la coopération dans ce domaine avec ce pays européen en réaction aux accusations directes formulées par les ministres belges de l’intérieur et de la justice impliquant le Maroc dans le scandale de corruption des législateurs européens. Le chef des services de renseignements marocain, Yassine Mansouri, qui a, depuis la révélation de ce scandale, disparu des radars, serait lui-même l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Rabat a ainsi donc, dans une réaction de dépit, décidé de suspendre l’identification et la délivrance des laissez-passer consulaires pour le rapatriement de ses émigrés clandestins et indésirables dans ce pays.
Résultat des courses : La tenue de la haute commission mixte entre la Belgique et le Maroc annoncée en grande fanfare à l’issue de la visite, de la ministre belge des affaires étrangères, Hadja Lahbib, au Maroc en octobre 2022, est renvoyée aux calendes grecques.
Une manière de dire aux marocains : « Assez de vos subterfuges et de vos méthodes exécrables ! ».
Pour sa part, le Maroc, pour tenter d’atténuer ce fiasco et brouiller les pistes et édulcorer les effets rougeoyants de la honte, se consolera en publiant sur la page officielle de son ministère des affaires étrangères, une dépêche bien prétentieuse sur la tenue des travaux de la 8ème session de « la Commission mixte permanente entre le gouvernement du Royaume du Maroc et celui de la région wallonne et de la communauté française Wallonie-Bruxelles ».
Le Maroc pestiféré se voit ainsi relégué à une province boudée et interdite de traiter avec les Etats et les nations respectables !
Mohamed El-Abassi, ex-diplomate
Source: lapatrienews