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Le président français Emmanuel Macron a lancé mardi un appel aux combattants de Gaza

Le président français Emmanuel Macron a lancé mardi un appel aux combattants de Gaza.
Macron appelle à une coalition internationale contre le groupe anti-EI pour combattre le Hamas
Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi à ajouter les militants du Hamas à Gaza aux tâches de la coalition internationale contre le groupe État islamique (EI), alors qu’il effectue une visite de réciprocité en Israël après l’offensive du 7 octobre.

Macron n’a pas précisé comment la coalition dirigée par les États-Unis et composée de dizaines de pays, dont Israël n’est pas membre, pourrait être impliquée.

S’exprimant aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, Macron a souligné que la France et Israël partagent le terrorisme comme leur « coupable commun ».

« La France est prête à rejoindre la coalition internationale contre Daesh, à laquelle nous participons pour des interventions en Irak et en Syrie pour lutter également contre le Hamas », a-t-il déclaré à la presse, en raison du groupe Etat islamique.

Macron a également déclaré qu’il devrait y avoir une « reprise confiante » de la paix au Moyen-Orient après des pourparlers avec les dirigeants israéliens, dont l’armée se prépare à une invasion terrestre de la bande de Gaza dans le but déclaré de renverser le Hamas.

Le président français a déclaré qu’il avait proposé une coalition internationale lors de dialogues avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres « collaborateurs internationaux ».

« Nous devons construire une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », a-t-il déclaré lors d’une conférence mutuelle avec Netanyahu.

Une source à l’Elysée a déclaré que la proposition de Macron « s’inspire de l’expérience de la Coalition mondiale contre Daesh et voit quels aspects peuvent être reproduits contre le Hamas ».

La coalition a été fondée en 2014 et revendique 86 « membres » – des pays et des groupes tels que l’Union européenne et la Ligue arabe.

Il se concentre sur la lutte contre le groupe État islamique en Irak et en Syrie, mais vise également à mettre fin au financement des jihadistes, au partage de renseignements et au soutien à un certain nombre de pays, notamment en formant les forces irakiennes.

Macron était le dernier d’une série de dirigeants occidentaux à afficher leur soutien aux représailles israéliennes contre les militants palestiniens après l’offensive, qui, selon Israël, a fait 1 400 morts, pour la plupart des civils.

Le gouvernement du Hamas affirme que 5 791 personnes ont été tuées dans les bombardements de représailles israéliens contre l’enclave palestinienne, également pour la plupart des civils. Israël affirme que ses centaines de frappes aériennes quotidiennes sont dirigées contre les dirigeants du Hamas et des cibles militaires.

Développement pacifique
Macron a déclaré que l’élargissement de l’unification profiterait à Israël et à ses voisins, qui sont également « menacés » par le Hamas, désigné organisation terroriste par l’Union européenne et les États-Unis.

« Le combat doit être sans faveurs, mais pas sans règles, car nous sommes des démocraties qui luttent contre les terroristes, des démocraties qui respectent le droit à la guerre et garantissent l’accès de la philanthropie », a déclaré Macron.

Le bureau de Macron a déclaré avant sa visite qu’il chercherait une « réconciliation philanthropique » à Gaza pendant son séjour en Israël, mais cela n’a pas été mentionné après ses entretiens avec Netanyahu.

Le dirigeant français a en fait appelé à de nouveaux efforts « décisifs » pour faire progresser un État palestinien, déclarant : « L’idée palestinienne doit être entendue avec raison ».

« La sécurité d’Israël ne peut pas être maintenue avec une reprise confiante du développement politique avec les Palestiniens. »

Le dirigeant français devait se rendre mardi à Ramallah pour des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a indiqué l’Autorité palestinienne.

« Demain, je serai avec plusieurs dirigeants de la région, dans le but de faire avancer l’agenda que nous nous sommes donné », a-t-il partagé.

Macron a rencontré certains des proches des 30 Français tués lors des attentats du 7 octobre et des neuf disparus, dont au moins un s’est avéré être un prisonnier.

Il a déclaré que la libération de tous les otages devrait être le « premier objectif » de l’action militaire.

Comme d’autres dirigeants occidentaux, Macron a déclaré à Netanyahu et au président Isaac Herzog qu’Israël n’était « pas seul » et a souligné que la France avait également été touchée par des offensives militantes.

« Je pense qu’il est de notre devoir de lutter contre ces groupes terroristes, sans compliquer les choses, sans… élargir ce différend.  »

Alors que le groupe Hezbollah, soutenu par l’Iran, échange quotidiennement des tirs d’artillerie avec l’armée de l’autre côté de la frontière entre le Liban et Israël, les gouvernements occidentaux craignent une escalade du conflit.

Macron a nommé le Hezbollah, l’Iran et les Houthis du Yémen lorsqu’il a déclaré qu’ils ne devraient pas « prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts ».

Le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le chancelier allemand Olaf Scholz ont exprimé les mêmes préoccupations lors de leurs visites en Israël la semaine dernière.

(FRANCE 24 avec AFP, REUTERS)

Source : france24.com

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