DPGG : Perspectives pour le restant du quinquennat

DPGG : un programme rapporté sur un mandat présidentiel annuellement reconduit avec légers ajustements

DPGG : Perspectives pour le restant du quinquennat

DPGG : un programme rapporté sur un mandat présidentiel annuellement reconduit avec légers ajustements

« S’il est normal qu’un député interpelle SEM Le Premier Ministre suite à sa Déclaration de Politique Générale (DPG) dans l’hémicycle, la forme et le ton de l’interpelleur doit être de mise, au vu du rang de l’interpellé. »

Dr Hampate Ba, Conseiller au Premier ministère

La Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPGG) est politiquement un projet de société taillé sur la période d’un mandat présidentiel.

Cette particularité le rend relativement identique à lui-même toutes les années à sa présentation devant les députés, avec quelques légers ajustements de forme.

En effet, adopté dans sa version électorale par le peuple, puis par le gouvernement formé par le Président élu, la DPGG est approuvée par la suite par le Parlement et les partenaires techniques de développement.

Autant de validations qui la cuirassent et la rend intouchable à quelques exceptions, en raison des risques consécutifs à d’éventuelles révisions qui requièrent encore un retour à la case de départ pour un mandat de 5 ans, un nouveau plan, une nouvelle méthode, un ZOP ou un Hipopoc, c’est-à-dire reprendre le circuit des planifications et adoptions Gouvernement-parlement-bailleurs.

Malheureusement, des députés, dont des jeunes ne semblent pas comprendre ces exigences et s’insurgent impuissants contre la DPGG adoptée par une majorité au cours de la première année du mandat du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, puis reconduite annuellement au rythme du mandat en question.

Les dernières élections législatives sont par ailleurs un autre facteur qui conforte cette DPGG, dés lors où le parti au pouvoir a trouvé une majorité écrasante des députés.

D’ailleurs, il y a une évidence même dans la reconduction de cette DPGG, puisque comme on dit « On ne change pas une équipe qui gagne ».

Un axiome auquel s’est conformé le Président Ould Ghazouani en confirmant le Premier ministre Mohamed Ould Messaoud Ould Bilal aux commandes du gouvernement, afin de poursuivre le téléchargement de son projet de société, autrement dit sa DPGG sur le terrain de la réalité.

La présentation de la DPGG aujourd’hui devant le Parlement obéit plus à l’impératif politique dicté par la réélection d’une nouvelle Assemblée nationale, que par une nécessité de changer un mandat qui fonctionne à merveille et qui a bénéficié de nouveau de l’adhésion de la majorité des Mauritaniens.

Il s’agit à travers cet exposé de la DPGG de mettre les nouveaux députés devant le projet de société sur lequel opère le gouvernement, à le soutenir ou à la critiquer.

Ce qui signifie des critiques réalistes et objectives qui excluent des accusations telles que la DPGG est un « copier-coller ».

Non, il ne s’agit pas de cela, Monsieur les Novices et vaniteux députés du parlement en quête de réputation, mais plutôt du projet de société de Ould Ghazouani qui est indissociable de son mandat, de son Premier ministre, de son parti El Insaf.

J’espère que tout est au clair maintenant.

AOB

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