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Se soigner en Mauritanie : entre attente, souffrance et espoir de réforme

En Mauritanie, se soigner reste un parcours d’attente et de souffrance. Urgence de réformes pour rapprocher les soins et sauver des vies.

Se soigner ici, c’est survivre !

Ici, se soigner, ce n’est pas guérir. C’est attendre. Parfois jusqu’à la mort.

On le sait tous. On s’habitue. Mais ce silence nous tue. Il faut parler. Il faut changer. Maintenant !

Proximité des soins : la santé ne doit pas être un voyage

Un malade ne devrait pas faire des heures de route dans la poussière pour voir un médecin. Chaque commune mérite un dispensaire. Chaque village un centre de santé. Car la santé, c’est d’abord l’accès. Pas un privilège pour ceux qui habitent la capitale.

Des hôpitaux fatigués, des malades épuisés

Les hôpitaux sont à bout. Matériel défaillant. Lits insuffisants. Armoires vides. Comment soigner quand il manque tout ? Ici, on bricole. On improvise. Mais on ne sauve pas des vies avec des machines en panne et des médicaments introuvables.

Le respect des horaires : une question de vie ou de mort

Combien d’heures perdues dans les couloirs ? Combien de patients laissés à attendre, alors que leur temps est compté ? Les horaires de service doivent être sacrés. On ne vient pas à l’hôpital par plaisir. On vient parce qu’on souffre. Et la souffrance n’attend pas.

Redonner souffle au personnel soignant

Les médecins, les infirmiers… eux aussi sont épuisés. Mal payés, mal équipés, mal considérés. Pourtant, ils sont la clé. Sans leur motivation, sans leurs compétences, rien n’avance. Il faut les former, les soutenir, les payer à leur juste valeur.

Quand l’argent décide qui vit et qui meurt

Le plus cruel ? C’est que la santé coûte trop cher. Ici, se soigner, c’est vendre un mouton. Attendre le salaire. Compter sur la générosité des proches. Mais si tu n’as rien ? Tu attends. Et parfois, tu ne te relèves pas.

Une réforme qui ne peut plus attendre

Oui, ça coûte cher. Oui, le budget est lourd. Mais combien coûte une vie perdue ? Combien vaut l’enfant qu’on enterre trop tôt ? Les réformes doivent descendre des bureaux jusqu’aux lits d’hôpitaux. Elles doivent se voir, se toucher, se vivre.

La santé, un droit vital

La santé n’est pas un luxe. Pas une marchandise. Pas une faveur. C’est un droit. Et ici, plus qu’ailleurs, il est urgent de le défendre.

Parce qu’aujourd’hui, se soigner, c’est survivre. Mais demain, ça doit être vivre. Tout simplement.

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