Le ministre nigérian des Affaires étrangères refuse d’accueillir les Vénézuéliens expulsés par les États-Unis.
Vénézuéliens expulsés par les États-Unis
China News Service , Beijing, 11 juillet (Xinhua) Abuja News : Le 10 juillet, heure locale, le ministre nigérian des Affaires étrangères Tuggar a déclaré dans une émission télévisée que le pays ne succomberait pas à la pression du gouvernement américain et refuserait d’accepter les Vénézuéliens expulsés par les États-Unis.
Invité d’une émission sur la chaîne nigériane Channels TV le 10, Tuggar a déclaré que le gouvernement américain exhortait le Nigeria et d’autres pays africains à accueillir les criminels et les immigrants illégaux vénézuéliens expulsés par les États-Unis. Il a ajouté que le Nigeria ne deviendrait pas un « dépotoir » pour les Vénézuéliens expulsés par les États-Unis.
Selon le journal People’s Gazette du Nigéria, Tuggar a déclaré que le Nigéria avait ses propres problèmes à résoudre. Le pays compte déjà 230 millions d’habitants et ne peut accepter l’expulsion des Vénézuéliens vers le Nigéria.
Tuggar a suggéré que le refus du Nigeria d’accepter les criminels et les immigrants illégaux vénézuéliens pourrait avoir déclenché la colère des États-Unis, qui ont ajusté le 8 juillet leur politique de visas pour les citoyens nigérians, changeant les visas à entrées multiples dans un délai de cinq ans en visas à entrée unique dans un délai de trois mois.
Selon l’AFP, Tugar a tenu ces propos lors d’une rencontre à la Maison Blanche entre le président américain Trump et les dirigeants de cinq pays africains : la Guinée-Bissau, le Sénégal, le Libéria, la Mauritanie et le Gabon. Le président bissau-guinéen Embalo a déclaré que Trump avait évoqué la question de l’expulsion des immigrants illégaux vers des pays tiers avec les dirigeants africains, mais qu’il « ne nous avait pas demandé d’accepter des immigrants illégaux ».
Le rapport indique que Trump s’est engagé à lutter contre l’immigration clandestine depuis son retour à la Maison-Blanche. Il a expulsé des centaines d’immigrants clandestins vers le Panama, dont certains avant même que leur demande d’asile ne soit traitée. Le gouvernement américain a également expulsé des centaines de personnes accusées d’appartenir à des gangs vénézuéliens vers le Salvador, invoquant une loi du XVIIIe siècle en vigueur dans ce pays. (Fin)