Biram Dah Abeid : « Je ne suis pas contre le dialogue, mais je n’y participerai pas »
« Je ne suis pas contre le dialogue, mais j’ai décidé de ne pas y participer », a déclaré le parlementaire, soulignant qu’il ne s’opposera pas à la participation de ses alliés. Il précise également qu’il ne fera rien pour entraver le processus et promet même d’être « le premier à soutenir ses résultats en cas de succès ». Biram Dah Abeid
Biram Dah Abeid : « Je ne suis pas contre le dialogue, mais je n’y participerai pas »
Dans une déclaration à la presse, le député et figure de l’opposition mauritanienne, Biram Dah Abeid, a annoncé sa position vis-à-vis du dialogue politique national prévu prochainement. S’il se dit favorable au principe du dialogue, il affirme toutefois qu’il ne prendra pas part aux discussions.
« Je ne suis pas contre le dialogue, mais j’ai décidé de ne pas y participer », a déclaré le parlementaire, soulignant qu’il ne s’opposera pas à la participation de ses alliés. Il précise également qu’il ne fera rien pour entraver le processus et promet même d’être « le premier à soutenir ses résultats en cas de succès ».
Pour justifier son refus, Biram évoque l’absence de garanties offertes par les autorités. Il cite nommément le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ainsi que des personnalités politiques influentes comme Mokhtar Ould Diay, Sidi Mohamed Ould Maham, et le coordinateur du dialogue, Moussa Fall, affirmant que les conditions actuelles ne permettent pas de croire en la sincérité du processus.
Le député met également en garde contre un « dialogue vidé de sa substance » en raison de la participation de formations politiques sans réelle présence sur le terrain. Selon lui, cela risque de décrédibiliser l’ensemble de la démarche.
Enfin, Biram critique le cadre temporel du dialogue, qu’il juge flou. Il reproche au pouvoir d’avoir transféré l’entière responsabilité du processus aux acteurs politiques impliqués, sans fixer d’échéances claires, si ce n’est la limite de la fin du mandat présidentiel actuel, leur demandant de lui présenter un rapport final des accords conclus.
Ce positionnement intervient alors que le climat politique reste tendu et que les attentes autour du dialogue national se heurtent à des divergences profondes entre les différentes forces politiques du pays.