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POINT DE MIRE. Aissata Lam. Encore Aissata Lam !

Aissata Lam
Je reviens sur ma rubrique « Point de Mire », la chronique des intellectuels et des fidèles des sites populaires, CRIDEM, Le Calame info, Rapide info, Senalioune, et Future Afrique pour d’abord m’excuser pour ces évasions indépendantes de la volonté de ma plume indépendante.Des très nombreux lecteurs de ces journaux de référence et de grande lecture m’ont demandé de revenir aux chroniques et aux articles de Point de mire, articles consommés généralement par les lecteurs assidus de la presse indépendante et crédible.Il y’a de temps en temps des informations qui sont publiées sur la toile et sur les réseaux sociaux, le plus souvent volontairement signés parfois par des auteurs connus, parfois des auteurs anonymes qui prennent un malin plaisir à véhiculer des informations dénuées de tout fondement rien que pour nuire à la personnalité publique de certains responsables.C’était, il y’a quelques jours, le cas de Aissata Lam, la directrice générale de l’APIM, l’Agence Pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie. Sur les réseaux sociaux et à travers une certaine presse compostée par un manque de professionnalisme et le mensonge abjecte, Aissata Lam qui avait été reçue en audience par le Chef de l’état, était, selon cette presse ressortie avec sous le bras, un licenciement de la tête de la prestigieuse Agence de promotion de l’Investissement, un joyau de la technocratie de l’investissement, une agence qu’elle a façonné par ses compétences, son savoir-faire, sa crédibilité morale et professionnelle et le respect que lui vouent tous les investisseurs étrangers immatriculés dans notre pays.Quand l’ingratitude et le racisme poussent parfois à tout.Cette campagne orchestrée maladroitement malheureusement ne peut avoir été déclenchée que par soit un maure, (qu’il soit arabe ou hartani ou soit alors par un négro-mauritanien (poular, soninké ou wolof). Dans tous les cas, -et quelque soit le cas-, il est bien évident que cette information nauséabonde, relayée par une presse de bas de gamme n’avait pour véritable raison que d’essayer de nuire à la personnalité professionnelle d’une femme battante qui a toujours servie son pays en s’élevant au-dessus de la mêlée.Celui, celle ou ceux qui ont tiré sur la gâchette du mensonge auraient simplement mieux fait de réfléchir à deux fois avant de verser leur venin sur la toile et dans la presse Bankily. Depuis l’indépendance de notre pays en 1960 et tout au long de leurs mandats, arrachés par les armes ou rarement par les urnes, jamais aucun chef d’état, aucun, n’a une seule fois convoqué un responsable pour lui notifier son licenciement ou sa relève de fonction. Jamais cela n’est arrivé durant les mandats de tous les régimes qui se sont succédés. Par contre, de nombreuses fois, à chaque fois qu’un chef d’état accorde une audience à une personnalité publique ou à un responsable, c’est généralement plutôt pour lui proposer une nouvelle fonction, et dans les meilleurs des cas, une fonction qui n’est pas des moindres.Ce que Ould Ghazouani a dit Aissata Lam, restera évidemment un secret jusqu’au jour où on comprendra par l’information qui sera communiquée par une décision prise en conseil de ministres qui soit nommera un nouveau directeur de l’APIM ou une nouvelle directrice à la tête de l’APIM ou alors une décision qui appellera Aissata Lam à une autre fonction. Le ou les vulgaires journaliste(s) qui ont lancé l‘information sur la toile prouvent par leur agissements que l’ingratitude et le racisme de certains mauritaniens peut les pousser à tout. Et c’est peut être ce qui explique, qu’au lieu de chanter les louanges de Aissata Lam qui est revenue dans son pays le trophée de la victoire du match de la BAD dans la main a été plutôt remerciée par le mensonge d’une presse à sensation.Des chasseurs de places et de fonctions des autres.Après 65 années d’indépendance, cette histoire du licenciement de Aissata Lam nous ramène à ce triste constat. Que certains mauritaniens sont restés les mêmes et même, toujours invariablement les mêmes ; des maures le plus souvent des blancs, qui pour chercher à occuper la fonction de quelqu’un (un noir) inventent toute une histoire cousue de mensonges, pour essayer de nuire à cette personnes pour qu’elle soit relevée de sa fonction pour chercher à occuper sa place, ce qui malheureusement a été le cas dans « plusieurs cas » lors de la chasse aux halpoulars en 1989 pour faire libérer leurs places et les faire affecter à certains de leurs proches collaborateurs souvent des maures plus médiocres les uns que les autres.Mais il y’a aussi de l’autre côté certains halpoulars qui en veulent à mort à des cadres négros-mauritaniens qu’ils appellent « nègres-de-services » et qu’ils essaient de détruire par jalousie, comme c’est le cas de Ousmane Mamoudou Kane, qui vient de faire paraitre un livre où il diagnostique » le mal de notre mal », ce que certains ont mis à profit pour dire en long et en large sur la toile que l’ancien ministre se « retourne maintenant contre le régime ».Pourtant, en réalité ceux qui se retournent contre le régime ne sont que ceux qui, à longueur de journées cherchent la petite bête pour essayer de monter le pouvoir contre ses meilleures compétences et ses meilleurs performances. Ce sont ces chasseurs de place et de fonctions qui n’ont comme profils académiques que le dénigrement, le mensonge et le colportage.

Mohamed Ould Chighali. Journaliste indépendant

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