Le ministre de la Culture prépare une Semaine culturelle à l’Institut du Monde Arabe
À Paris, M. El Houssein Ould Meddou a rencontré Jack Lang pour discuter du lancement de la Semaine culturelle mauritanienne à l’Institut du Monde Arabe. Une initiative pour valoriser le patrimoine mauritanien à l’international.
À Paris, la Mauritanie célèbre l’esprit et la mémoire : rencontre entre El Houssein Ould Meddou et Jack Lang à l’Institut du Monde Arabe
Dans le souffle des civilisations et des arts, une alliance s’esquisse entre Nouakchott et Paris : le ministre mauritanien de la Culture, El Houssein Ould Meddou, a rencontré ce jeudi Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe, en prélude à une Semaine culturelle mauritanienne aux accents d’éternité.
En ce jeudi baigné d’une lumière parisienne d’été, M. El Houssein Ould Meddou, ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, et par ailleurs voix officielle du gouvernement mauritanien, a foulé les dalles savantes de l’Institut du Monde Arabe, tel un héraut des sables venu faire résonner, au cœur de l’Occident, les échos du patrimoine de son pays.
C’est aux côtés de M. Jack Lang, président éminent de cette illustre institution, que le ministre a présidé une réunion dédiée aux contours de la future Semaine culturelle mauritanienne. Dans cet antre de dialogue entre les rives de la Méditerranée et les confins du désert, les deux hommes ont esquissé les lignes d’un événement destiné à projeter, avec noblesse et ferveur, la mémoire plurielle de la Mauritanie dans le concert des nations culturelles.
Leurs échanges ont porté sur les préparatifs en cours, mais aussi sur l’ambition de faire de cette semaine une fresque vivante du génie mauritanien, entre poésie nomade, artisanat d’art et musique saharienne. Une œuvre diplomatique, certes, mais aussi spirituelle : car il s’agit moins ici d’exister que de rayonner.
À l’issue de cet entretien d’une grande densité symbolique, M. Ould Meddou a été convié à découvrir les expositions majeures actuellement accueillies dans les galeries de l’Institut : celle dédiée à Gaza, cri silencieux d’une humanité meurtrie, et celle consacrée à Cléopâtre, souveraine éternelle aux parfums d’histoire.
Aux côtés de lui, dans cette traversée des mondes passés et présents, se tenait Son Excellence Mme Moulaty Mint M’Heimid, Ambassadrice Déléguée Permanente de la Mauritanie auprès de l’UNESCO — témoin éclairé de cette rencontre entre mémoire et diplomatie.
Ainsi s’avance la Mauritanie, drapée de culture et de dignité, vers un dialogue universel que les arts savent, mieux que les armes, perpétuer.
Ahmed Ould Bettar