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Ousmane Sonko appelle à une coopération renforcée et efficace entre les secteurs privés sénégalais et mauritaniens

Ousmane Sonko aux secteurs privés : « Nous devons nous inspirer des meilleures pratiques pour travailler vite et bien »

Ousmane Sonko appelle à une coopération renforcée et efficace entre les secteurs privés sénégalais et mauritaniens.
Les Premiers ministres Ousmane Sonko et Moctar Ould Diay ont présidé, ce mardi, une table ronde entre les secteurs public et privé mauritaniens et sénégalais. Lors de son intervention, le leader de Pastef a exhorté les secteurs privés des deux pays à « accélérer les efforts tout en travaillant efficacement ».

« Concernant les relations sénégalo-mauritaniennes, les initiatives récemment prises sont salutaires et attendues, allant dans le bon sens. Cependant, il reste beaucoup à faire, et il est impératif d’accélérer les efforts. Malheureusement, en Afrique, ce que d’autres réalisent en une semaine, nous le faisons parfois en un an. Désormais, nous devons nous inspirer des meilleures pratiques pour travailler vite et bien », a-t-il souligné.

Pour une coopération renforcée et efficace

Il a également rappelé que, sous l’impulsion du président mauritanien Mohammed Ould Ghazouani et de son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye, des actions concrètes avaient déjà été entreprises avant même leur arrivée au pouvoir. « Notre responsabilité est de hisser les relations sénégalo-mauritaniennes à un niveau qu’elles n’ont jamais atteint dans le passé. »

Dans cette optique, Ousmane Sonko a plaidé pour une concrétisation du concept « un peuple, deux États », en mettant l’accent sur une parfaite réciprocité. « Tout ce qu’un homme d’affaires mauritanien peut faire au Sénégal, un homme d’affaires sénégalais doit pouvoir le faire en Mauritanie, et dans les mêmes conditions. Pour cela, toutes les barrières doivent être levées afin qu’en moins d’un an, certains blocages soient supprimés des deux côtés », a-t-il insisté.

Selon lui, cette démarche est cruciale, car « nos pays, isolés, ne peuvent constituer des marchés viables. Ensemble, nous pouvons devenir des portes d’entrée vers l’Afrique du Nord et du Centre ».

Sources actualités: senego.com

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