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Le ministère de la Santé est engagé dans une série de réformes

Le ministère de la Santé est engagé dans une série de réformes visant à améliorer le système de santé du pays. En 2022, il a lancé le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) pour la période 2022-2030, qui fixe des objectifs à court, moyen et long terme. Parmi ces objectifs, le ministère vise à ce que 50 % de la population bénéficie d’une assurance maladie d’ici 2024, avec une augmentation progressive à 77 % d’ici 2030. De plus, le plan prévoit une augmentation du nombre de professionnels de santé pour atteindre 23 pour 10 000 habitants en 2024, conformément aux engagements du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
AMI

Points forts :

Engagement envers la réforme : Le ministère a reconnu les lacunes actuelles et a exprimé une volonté claire de les adresser. Le ministre de la Santé, Abdallahi Sidi Mohamed Weddih, a souligné la nécessité d’une réforme globale pour améliorer la gouvernance et le leadership des centres hospitaliers nationaux.
CHEZ VLANE

Numérisation du secteur : Des efforts sont en cours pour intégrer les technologies de l’information et de la communication dans le système de santé, avec l’adoption d’une stratégie nationale de numérisation. Cette initiative vise à faciliter l’accès aux services de santé, notamment dans les zones reculées, et à promouvoir la télémédecine.
MADAR

Points faibles :

Accès limité aux services de santé : Une enquête d’Afrobarometer révèle que 90 % des Mauritaniens déclarent qu’un membre de leur famille a manqué de médicaments ou de soins médicaux au cours de l’année précédente, indiquant un accès insuffisant aux services de santé.
AFROBAROMETER

Satisfaction des citoyens : Environ 74 % des Mauritaniens se disent insatisfaits des efforts du gouvernement pour améliorer les services de santé de base, reflétant des préoccupations quant à l’efficacité des réformes en cours.
AFROBAROMETER

Déficit en ressources humaines : En 2020, le pays comptait seulement 15 professionnels de santé pour 10 000 habitants, en deçà des 20 prévus, soulignant un besoin urgent de renforcer les effectifs médicaux.
AMI

En résumé, bien que le ministère de la Santé ait entrepris des initiatives prometteuses pour réformer le système de santé, des défis significatifs persistent, notamment en matière d’accès aux services, de satisfaction des citoyens et de ressources humaines.

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