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Les enseignements de cette présidentielle 2024

Les enseignements de cette présidentielle 2024
La proclamation définitive des résultats de l’élection présidentielle de 2024, tenue dans notre
pays le 29 juin, donne l’occasion de féliciter SEM le président de la République Mohamed
Cheikh El Ghazouani pour sa brillante réélection à un second quinquennat.
Cependant, avant de tirer les enseignements de cette présidentielle et de louer la grande
maturité du peuple, présentons les condoléances les plus attristées aux familles des jeunes
décèdes à Kaédi. Soulignons que ces pertes sont non seulement douloureuses pour les
familles des défunts, mais aussi pour la nation tout entière, au premier de laquelle se trouve
SEM Mohamed Cheikh El Ghazouani. Paix aux âmes des défunts, que Firdows soit leurs
demeures auprès des compagnons de notre Prophète Muhammed SWT.

Trois enseignements se dégagent de cette élection. D’une part Mohamed Cheikh El
Ghazouani est bien élu, d’autre part, nos institutions ont parfaitement bien fonctionné et enfin
le peuple est devenu démocratiquement mûr avec des exigences de plus en plus précises
et légitimes.

En 2019, le candidat Mohamed Cheikh El Ghazouani avait recueilli 52 % (483 312 voix) et en
2024 son score a largement augmenté, allant jusqu’à 56,12 % (554 956 voix). Cette marge de
progression est amplement justifiée par la réalisation des engagements fait en 2019. Malgré
la survenue de la pandémie de COVID-19, la guerre en Europe, la migration de la jeunesse
vers les USA et surtout les discours de sape de la morale nationale par une certaine
opposition qui vise à diviser les Mauritaniens, il a été largement plébiscité. Le peuple a
beaucoup aimé sa fermeté dans la prise de décisions sur les affaires de l’état et qui engage la
nation. Rare dans le monde et en Afrique en particulier sont les candidats qui améliorent leur
score lors de la seconde élection présidentielle. Ce score plus que satisfaisant dénote de la
force de caractère de l’élu. Un homme qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit, qui sait
analyser et déterminer les goulots d’étranglement pour y remédier avec tact et en douceur.

Pour le second enseignement, on peut affirmer sans crainte d’être contredit que toutes les
institutions chargées des élections et celles chargées de les superviser (Observatoire et
Observateurs) Ont correctement fonctionné. La Commission Electorale Nationale
Indépendante (CENI), aidant par les nouvelles technologies de l’informations et la
transmission en temps réel a fait un travail irréprochable dans le comptage des voix. Fait
rare, aucun bug informatique n’a été noté et encore moins d’erreurs de reporting des voix.
Fait encore plus rare et qui mérite d’être souligné aucun recours n’a été déposé au Conseil
Constitutionnel, durant les deux jours de recevabilité des recours. Si les institutions
nationales ont bien fonctionné, saluons aussi la maturité politico-démocratique des candidats
(vainqueur et perdants). Pour une fois, les perdants ont reconnu sans ambiguïté la victoire de
l’heureux élu. Saluons aussi l’esprit de dépassement du vainqueur qui a appelé les
Mauritaniens de s’unir et d’aimer davantage leur pays, tout en disant clairement qu’il est le
président de tous les Mauritaniens. Traduisez par « il n’a pas de camp, son camp est la
Mauritanie avec sa diversité ».

Enfin, le peuple, contrairement à 2019, le peuple a montré sa grande maturité politique
par un élan de refus global de se faire embarquer par des marchands d’illusion en quête
de popularité. Le peuple a, dans son for intérieur, fait un véritable travail d’exorcisme
qui l’a conduit à se libérer des illusionnistes. Il est devenu capable de reconnaître le bon grain
de l’ivraie. Chose rare et observée cette fois-ci sur le terrain, les électeurs après avoir accompli
le devoir civique repartaient tranquillement dans leurs maisons continuer les travaux
domestiques et attendre les résultats venant des urnes. Mais ce peuple est aussi devenu
plus exigeant. Ses doléances sont devenues plus précises et légitimes et tournent autour de
l’emplois et du bien-être social.
Maintenant que le rendez-vous de 2024, entre un homme et son peuple (élection
présidentielle 2024) s’est achevé par une adhésion à plus de 56,12 % du peuple au
programme « Mon Ambition Pour la Patrie » de Mohamed Cheikh El Ghazouani, l’heure est
au sursaut national pour la réalisation du programme au grand bénéfice du peuple.
Dr. Hampâté Oumar Bâ
Moughataa de Mbagne

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