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Point de presse de la défense de l’ex-Président Aziz :

une tentative de déstabilisation injustifiée

Point de presse de la défense de l’ex-Président Aziz : une velléité de déstabilisation
Les récentes déclarations de Mohamed Ould Abdel Aziz et de son avocat principal, Mohameden
Ould Ichidou, ont suscité un débat intense sur la transparence et l’équité du processus électoral
en Mauritanie.
Cependant, une analyse plus approfondie des faits révèle que ces allégations visent principalement
à semer le doute et la confusion plutôt qu’à apporter des preuves concrètes d’injustice.
D’abord, les accusations selon lesquelles les parrainages des maires auraient été confisqués
par les autorités manquent de fondement.

Le processus de collecte des parrainages est strictement encadré par la loi, et les maires
disposent de la liberté nécessaire pour soutenir les candidats de leur choix.
L’absence de parrainages suffisants pour Mohamed Ould Abdel Aziz peut davantage refléter
un manque de soutien politique réel plutôt qu’une manipulation de la part des autorités.
De plus, les affirmations selon lesquelles des ordres militaires auraient empêché l’ex-président
de recevoir l’accusé de réception de son dossier auprès du Conseil constitutionnel semblent
peu crédibles.

Le rejet du recours déposé par la défense auprès du Conseil constitutionnel, en raison de
l’insuffisance des parrainages, est conforme aux procédures établies.
Qui plus est, les Sénégalais étaient plus de 80 à déposer des dossiers et seule une vingtaine
ont été autorisées à se présenter.

Déclarations exagérées de la défense de l’ex-Président

En outre, les déclarations de Mohameden Ould Ichidou qualifiant la situation
de ‘‘coup d’État contre la plus haute institution constitutionnelle du pays‘‘ sont exagérées et non fondées.
Enfin, il est important de souligner que Mohamed Ould Abdel Aziz, en tant qu’ancien président, est bien
conscient des exigences légales pour se présenter à une élection.

Le fait de ne pas avoir réussi à remplir ces exigences pourrait être interprété comme un échec
de sa part à mobiliser le soutien nécessaire plutôt qu’une preuve de manipulation par les autorités.
Le Conseil constitutionnel a informé la défense de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz
que le rejet de son dossier de candidature a été effectué en stricte application de textes juridiques
promulgués sous son propre mandat et qu’il a lui-même signés.
Dans une lettre adressée au coordonnateur de la défense de l’ex-président, l’avocat Mohameden
Ould Ichidou, le Conseil a précisé que ces textes – la loi organique n° 021/2009 du 2 avril 2009
et le décret n° 2012-278 du 17 décembre 2012 – rendent impossible l’inclusion du nom de M.Mohamed Ould
Abdel Aziz.

« De plus, l’article 3 du décret n° 2012-278, qui détermine les procédures de la campagne électorale
et du scrutin présidentiel, précise que « la qualité de conseiller municipal est attestée par le ministre
chargé de la décentralisation ».
Finalement, Diallo Mamadou Bathia, a souligné dans cette lettre que le rejet du dossier de l’ancien
président Mohamed Ould Abdel Aziz n’est que l’application littérale des textes susmentionnés.
C’est dire que les allégations de Mohamed Ould Abdel Aziz et de son avocat semblent être davantage
une stratégie de déstabilisation ou une velléité qu’une véritable dénonciation d’injustice.

Avec
Le Quotidien de Nouakchott et Mauriweb

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