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Mauritanie : une affaire de l’esclavage flagrant à Nouakchott…

...qui indigne les observateurs

Mauritanie : une affaire de l’esclavage flagrant à Nouakchott qui indigne
les observateurs

Le verdict de la cour spéciale chargée des crimes d’esclavage de Nouakchott qui vient de condamner
à moitié la famille Chehlawi, est considéré par les observateurs trop clément par rapport
à loi prévue incriminant l’esclavage et criminalisant les pratiques esclavagistes.

Encore une fois une justice partiale. Ce n’est pas la première fois que les observateurs
pointent la non-application de cette loi adoptée depuis des années. Une transgression même de ceux
qui sont censés rendre la justice. Cette injustice constante qui plane sur les harratines qui représentent
près de la moitié de la population au cœur du combat du député Biram Abeid en colère contre
ses collègues de l’Assemblée nationale qui se rassemblent tous contre les exactions
du peuple palestinien à Gaza alors qu’ils oublient les Palestiniens noirs chez eux.

Ce crime contre l’humanité est loin d’être pris au sérieux par Ould Ghazouani
qui laisse faire une justice à plusieurs vitesses. Avec 5 ans de prison dont 2 fermes et 3 ans de sursis
la famille Chehlawi s’en sort alors que la peine de réclusion est de 10 à 20 ans prison.

Cette affaire qui remonte à 2021 au Hodh Gharbi a fait l’objet de condamnation
de crime d’esclavage par le parquet d’Aioun. La famille a bénéficié par la suite
d’une liberté provisoire. Ce rappel est révélateur de la difficile application de la loi
incriminant l’esclavage et criminalisant les pratiques esclavagistes.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

Source: Kassataya.com

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