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Yahya Ould Amar, financier international, écrit :

Yahya Ould Amar, financier international, écrit :

Message au groupe INSAF après la publication de certaines vidéos sur les sites de réseaux sociaux
Chers membres,
Comme vous, j’ai été témoin des critiques injustes adressées au ministre de l’Économie et des Finances lorsqu’il a présenté au Parlement le projet de loi sur la Banque centrale visant à créer les marchés financiers les plus stricts et conformes aux normes internationales.
Mais du seul point de vue de l’intérêt national, le ministre a raison de défendre ces textes car leur objet est vital pour notre avenir.
Depuis notre indépendance, avec nos partenaires de développement, nous nous sommes concentrés uniquement sur les économies d’échelle.
Cette myopie collective a marginalisé le secteur financier, mais l’histoire économique nous dit qu’aucun pays ne peut progresser sans un secteur financier fort et dynamique, et la théorie le prouve.
Dans cette discussion, nous sommes confrontés à la réalité inquiétante selon laquelle les individus qui remettent en question les normes bien ancrées et prônent les bouleversements nécessaires pour libérer notre potentiel économique se heurtent inévitablement à l’opposition des gardiens du statu quo. Ce sont les mêmes individus dont l’engagement envers le système existant maintient leur influence. Leur résistance continue de prolonger les chaînes du retard.
Nous devons comprendre que l’établissement d’un marché financier moderne et efficace n’est pas seulement un luxe pour notre nation ; c’est une exigence stratégique essentielle. Cette initiative représente un acte de souveraineté et sert de catalyseur pour la prospérité, avec le potentiel de générer de la richesse et de doter notre économie des ressources vitales nécessaires pour rester compétitive à l’échelle mondiale.

Yahya Ould Amar, traduit de l’arabe par Rapide info

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