Une table ronde sur l’application de la loi 2015-031 incriminant l’esclavage

Une table ronde sur l’application de la loi 2015-031 incriminant l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes, a fait l’objet mardi, d’un atelier organisé par le Commissariat aux Droits de l’homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile en collaboration avec le Bureau du Haut- Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU et le Bureau International du Travail (BIT).

Ouvrant les travaux de cet atelier, le Commissaire aux Droits de l’homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile, M Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi a indiqué, dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, que cette table ronde vise à réaliser des objectifs parmi les quels : la connaissance du niveau de l’application de la loi 031-2015, l’identification des principaux obstacles qui s’opposent à l’application efficace de la loi, les débats sur les affaires pendantes devant la justice et au niveau de la police judiciaire.
M. Ould Ahmed Salem Ould Sidi a souligné que la formulation de recommandations et de propositions de solution va contribuer à accélérer le traitement de certaines affaires et l’exécution des décisions de justice.

« Conscient de l’importance du rôle de notre département dans la protection des droits de l’homme, les pouvoirs publics ont renforcé tout dernièrement les missions du Commissariat dans le domaine de la protection, de la réception et du traitement des plaintes », a-t-il conlu.

De son coté, le représentant du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en Mauritanie, M. Laurent Meillan, a souligné la volonté des autorités du pays d’éradiquer l’esclavage sous toutes ses formes. Il a noté que les efforts fournis s’agissant des formes contemporaines de l’esclavage et de la feuille de route sur l’éradication des séquelles de ce phénomène, dont la loi 031-2015 qui s’en est suivie, répondent aux principes qui figurent au cœur du pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Mauritanie est partie.

M. Laurent Meillan, a précisé que la Mauritanie s’apprête a accueillir en 2022, le rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines de l’esclavage et que cette table ronde devra lever les obstacles, réaffirmer les devoirs et obligations de tous les acteurs concernés.

L’ouverture des travaux cet atelier s’est déroulée en présence du ministre de la Justice, du président de la Cour Suprême, du procureur général près cette Cour, du directeur des droits humains au Commissariat, des représentants de la société civile et des acteurs concernés.

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