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Un « oncle » s’en est allé. Par Mariem Derwich

Un « oncle » s’en est allé. C’est une immense tristesse qui m’habite. Il était un homme à l’écoute, gentil, toujours présent, un homme ancré dans son époque, moderne, non dogmatique, ouvert aux autres et au monde, un homme qui entendait les artistes, qui les aidait, qui leur donnait une place. C’était un homme généreux avec ceux qui n’avaient rien. C’était un amoureux des rires, de la musique, un danseur sur le fil de nos vies. Je garde aussi de lui l’image un fana de musique cubaine, de cette patchanga qu’il adorait et dansait si bien, n’en déplaise aux grincheux de tous poils.
De nos mondes il faisait des ouvertures. Sa porte et son écoute n’était jamais fermées. Au contraire….
Il était tout cela et bien plus encore. Tellement plus. Tellement plus.
Il manquera. Sa gentillesse et sa culture manqueront.
Au revoir à toi « tonton » et ami.
Puisses tu secouer nos mémoires encore longtemps.
Ce fut un honneur et une belle chaleur de t’avoir connu.
Que ton voyage infini te soit doux.

Mariem Derwich

Mariem Derwich est née d’un père mauritanien et d’une mère française à Nouakchott en 1964 et a grandi dans le désert sublime mauritanien. Elle s’installe à Paris en 1982 pour étudier à la Sorbonne. Elle est chroniqueuse à l’hebdomadaire Le Calame et auteure du recueil de poésie Mille et un Je.

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