Un bateau de migrants chavire au large des côtes libyennes.

Un bateau de migrants chavire au large des côtes libyennes.

Un bateau de migrants a chaviré au large des côtes de Qazahiyah, en Libye, avec l’Unité maritime libyenne secourant une douzaine de migrants.

Selon l’activiste Ibrahima Dramé, le bateau, qui a chaviré samedi, transportait des migrants de différentes nationalités, dont des Gambiens. Il y a beaucoup de Gambiens qui ont perdu la vie dans le naufrage, dit l’activiste.

Les rapports indiquent qu’il y avait 35 migrants, dont des femmes à bord, et 21 migrants secourus.

Ils auraient été transférés en garde à vue après avoir reçu une aide humanitaire, car la recherche des disparus est toujours en cours.

Deux bateaux de migrants sont partis de Nuimi la semaine dernière avec des centaines de migrants gambiens, y compris des femmes, mais n’ont pas encore atteint l’Europe.

Un autre bateau de migrants parti de Nouakchott en Mauritanie le dimanche 11 août avec de nombreux migrants gambiens est toujours introuvable après 16 jours.

Comme indiqué précédemment, le bateau de migrants parti de Mbour au Sénégal il y a deux semaines avec plus de 70 Gambiens est toujours porté disparu.

Il y a aussi de plus en plus d’adolescents et d’enfants voyageant seuls aux îles Canaries, ce qui a submergé le gouvernement local responsable de leur prise en charge. Les autorités espagnoles disent qu’elles se préparent à encore plus d’arrivées cet automne lorsque les conditions de navigation dans l’océan Atlantique mortelles entre l’Afrique de l’Ouest et l’archipel espagnol seront plus favorables.

En Algérie, plus de 60 Gambiens sont toujours bloqués alors qu’ils languissent dans les rues d’Alger depuis des semaines maintenant.

Les migrants, dans un entretien avec Foroyaa, appellent le gouvernement et l’Organisation internationale pour les migrants à accélérer le processus de rapatriement vers la Gambie, car ils risquent d’être arrêtés par la police locale. Un Wally a dit qu’ils pouvaient être arrêtés et emmenés dans le désert à tout moment.

Ils dorment actuellement dans la rue et ont du mal à se procurer suffisamment de nourriture.

Les migrants ont déclaré que certains d’entre eux étaient malades, mais n’avaient reçu aucun service médical, alléguant que l’OIM avait refusé de leur fournir des services humanitaires, mais leur avait demandé de faire preuve de plus de patience pendant qu’ils traitaient les migrants.

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