Un accord de plusieurs milliards de dollars pour extraire du gaz naturel d’Afrique
Un accord de plusieurs milliards de dollars pour extraire du gaz naturel d’Afrique.
Bruxelles, 8 janvier (Prensa Latina) La compagnie pétrolière britannique BP a signé un nouveau
contrat avec la transnationale Petrofac pour l’extraction de gaz naturel au large des côtes de la Mauritanie
et du Sénégal, en Afrique de l’Ouest, a-t-on appris aujourd’hui.
Après la signature du document, Petrofac va élargir sa participation au projet Greater Tortue Ahmeyim
(GTA), à environ 40 kilomètres des côtes, à la frontière maritime entre les deux pays d’Afrique
du Nord, a indiqué ce lundi le site spécialisé World Energy Trade.
Bien que la société n’ait pas révélé le montant exact de l’accord, elle a confirmé qu’il s’agit d’un accord
« de plusieurs millions de dollars », grâce auquel elle étendra son rôle en Afrique de l’Ouest aux côtés du géant énergétique britannique BP, a noté la revue de presse.
Le directeur opérationnel de la division Asset Solutions de Petrofac, Nick Shorten, a décrit l’accord
comme un signe de confiance et de soutien à « notre stratégie d’expansion géographique sélective ».
Selon Petrofac, le contrat-cadre de services couvre une large gamme de services qui comprennent,
entre autres, la gestion et la supervision sur terre et en mer, la mise à disposition de personnel
et la maintenance des équipements.
La vice-présidente de la production de BP en Mauritanie et au Sénégal, Rebecca King, a souligné
que le prix attribué à Petrofac pour les services de manutention mécanique dans les installations côtières
et en eaux profondes « ne peut que renforcer notre relation ».
Le développement du GTA prévoit l’extraction à partir d’un système sous-marin dans des eaux ultra profondes
et d’un navire flottant de production, de stockage et de déchargement en pleine eau, qui traitera le gaz
afin d’en éliminer les composants d’hydrocarbures les plus lourds.
Selon la source, la première phase du projet produira environ 2,3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié
par an.
Dans des informations précédentes, BP a expliqué que la majeure partie du carburant sera vendue sur les marchés internationaux, tandis qu’une autre partie couvrira les demandes des deux pays hôtes, indique la publication.
Le lancement du GTA est prévu pour le premier trimestre 2024 et, selon BP, il s’agit du plus grand projet
de son portefeuille, avec « suffisamment de gaz pour maintenir la production pendant au moins 20 ans ».