Tunisie: les Nations Unies sont disposées à fournir un accompagnement technique pour lancer le dialogue national

Tunisie: les Nations Unies sont disposées à fournir un accompagnement technique pour lancer le dialogue national

– Le président de la République, Kaïs Saïed, avait annoncé le 21 octobre, qu’un dialogue sera lancé pour discuter du système électoral et du régime politique, dans le but de sortir le pays de sa crise actuelle.

La Tunisie a annoncé jeudi que l’ONU était prête à fournir l’accompagnement technique nécessaire pour lancer le dialogue national annoncé par le président de la République, Kaïs Saïed.

C’est ce qui ressort de la rencontre entre la Cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden Romdhane et le Coordonnateur résident des Nations Unies en Tunisie, Arnaud Peral, mercredi soir, au Palais de la Kasbah (siège du gouvernement) dans la capitale Tunis, selon un communiqué du gouvernement tunisien.

Le 21 octobre, le président tunisien, Kaïs Saïed, avait annoncé son intention de lancer un dialogue national, pour discuter du système électoral et du régime politique, dans le but de sortir le pays de sa crise actuelle.

Le communiqué précise que « les Nations Unies sont disposées à fournir un accompagnement technique (conseil) pour lancer le dialogue national, annoncé par le président de la République pour la période à venir, surtout que l’Organisation a une vaste expérience dans ce domaine ».

« L’ONU est déterminée à continuer d’apporter le soutien nécessaire à la Tunisie, notamment dans les domaines du développement durable, de l’éducation, de la santé, de l’emploi et des affaires sociales », a déclaré Peral.

De son côté, Bouden Romdhane a passé en revue « les principales priorités du gouvernement tunisien pour la prochaine étape, ainsi que les réformes économiques et sociales les plus importantes à mener ».

La Tunisie est en proie, depuis le 25 juillet dernier, à une crise politique aiguë. À cette date, Kaïs Saïed avait pris une série de mesures d’exception, portant notamment suspension des travaux du Parlement et levée de l’immunité dont bénéficiaient les députés.

Il avait également suspendu l’Instance de contrôle de la constitutionnalité des lois et décidé de légiférer par voie de décrets, de même qu’il a limogé de son poste le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, prenant ainsi la tête de l’exécutif, assisté d’un gouvernement dont il a nommé la cheffe en la personne de l’universitaire, Najla Bouden.

La majorité des forces politiques tunisiennes rejette les décisions de Saïed, qu’elle considère comme étant « un coup d’Etat contre la Constitution », tandis que d’autres partis les soutiennent, estimant qu’il s’agit d’une « restauration du processus de la Révolution » de 2011, qui avait déposé le régime de l’ancien président, Zine El-Abidine Ben Ali.

*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail

Source : Agence Anadolu

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