Tunisie : le président Kaïs Saïed appelle à rompre définitivement avec le passé
Tunisie : le président Kaïs Saïed appelle à rompre définitivement avec le passé
Lors de son entretien au palais de Carthage avec la cheffe du Gouvernement Sarra Zaafrani Zanzri
Majdi Ismail | 12.04.2025 – Mıse À Jour : 12.04.2025
Tunisie : le président Kaïs Saïed appelle à rompre définitivement avec le passé
Tunisia
AA / Tunis / Majdi Ismail
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a souligné la nécessité d’élaborer des projets de loi qui rompent définitivement avec le passé rappelant que l’Etat fait face à plusieurs défis, indique un communiqué de la présidence de la République rendu public dans la nuit de vendredi 11 à samedi 12 avril.
Kaïs Saïed a reçu, vendredi, au palais de Carthage, sa cheffe du Gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri.
Lors de cet entretien, le chef de l’État a déclaré que ‘’la seule manière de répondre à un défi est de le relever, quelle que soit sa nature’’, ajoutant que ‘’ceux qui s’imaginent pouvoir revenir en arrière se bercent d’illusions, car le peuple tunisien a dit son mot en rejetant les forces rétrogrades, lesquelles persistent à croire qu’elles peuvent encore entraver le fonctionnement normal des institutions de l’État.’’
Par ailleurs, Kaïs Saïed a estimé que plusieurs diplômés de l’enseignement supérieur sont capables d’assumer des responsabilités même s’ils ne disposent pas d’expérience préalable.
‘’La Tunisie a, aujourd’hui, besoin de personnes animées par un patriotisme inébranlable et non de ceux qui recherchent les privilèges et considèrent les ressources de l’Etat comme un butin’’, a-t-il dit, selon le communiqué de Carthage consulté par Anadolu.
Ministre de l’Équipement et de l’Habitat depuis octobre 2021, Sarra Zaafrani Zanzri, est devenue le 20 mars 2025 la deuxième femme à diriger la Kasbah (siège du Gouvernement à Tunis), après Najla Bouden (2021-2023).
La première ministre devra surclasser ses prédécesseurs à la Kasbah en impulsant l’action gouvernementale et en venant à bout de tous les obstacles pour répondre aux attentes du peuple, alors que la Tunisie endure une crise économique avec une inflation galopante, un chômage élevé (16 % au troisième trimestre 2024), un pouvoir d’achat des ménages en baisse et une dette publique qui dépasse 80 % du PIB.
Source: Agence Anadolu