Tribune libre : Monsieur Ghazouani, veuillez réviser votre copie…/par Bah Ould Saleck

La Mauritanie serait un « accident de l’Histoire », selon François Mitterrand, l’ancien président français… Si tel est le cas, alors c’est bien un miracle que notre Pays soit encore debout, après avoir échappé à ce constat funeste. 61 ans après avoir fondé un Etat-nation à partir de rien, il est vrai, la Mauritanie a réchappé à nombre de ruptures stratégiques qui auraient pu ébranler ses fondations et la faire disparaître de la carte du Monde.

Voici pêle-mêle quelques exemples de ces défis majeurs auxquels nous avons fait face : les appétits expansionnistes de notre royal voisin qui nous a revendiqué 9 ans durant comme territoire « marocain », nous réfutant la qualité d’Etat indépendant ; les colonnes du Polisario qui ont bombardé Nouakchott plus d’une fois, armées par l’Algérie, pour nous punir d’avoir pris un petit morceau du territoire sahraoui abandonné par l’Espagne franquiste agonisante ; les crises de division ethnique et menaces de guerre civile en 1966 et 1989, fomentées par les chauvins des deux ethnies principales : maures et toucouleurs ; les sécheresses multiples et famines dévastatrices en -1973/1983- ; l’exode rural massif vers Nouakchott ; la guerre du Sahara ; les putschs militaires incessants et l’instabilité chronique des élites dirigeantes ; les attaques répétées des hordes sanguinaires de jihadistes algériens probablement téléguidés contre la Mauritanie pour telle ou telle lubie géopolitique de leur commanditaire ; le pillage des ressources par quelques nouveaux riches voraces et inconscients avec l’appui de la mauvaise gouvernance perpétuelle de l’Administration.

Des réalisations, des vraies

Au vu de ce sombre tableau, c’est un miracle en effet que la Mauritanie soit encore du concert des nations, « Contre vents et marées », dixit feu Mokhtar Ould Daddah, le Père-fondateur, qui a donné ce titre à son livre-Mémoires.

Le Père de ce miracle a subi et résisté à bon nombre de ces crises durant son magistère de 1960 à 1978. Il a pris des décisions heureuses et/ou malheureuses parfois, souvent hardies, mais de celles qui lui ont survécu et que l’Histoire et la mémoire collective retiendront , celles qui ont notamment « fait du bien aux gens et ont laissé trace sur terre », sourate 13 du saint Coran, ce qui lui vaut d’être certainement parmi les élus d’Allah ; on peut compter les réalisations suivantes : la sortie de la Zone franc-Cfa et création de l’Ouguiya, la monnaie nationale ; la nationalisation de la Miferma –Mines de fer de Mauritanie-propriété du banquier français Rothschild, un Etat dans l’Etat en son temps à Port-Etienne ( débaptisé en Nouadhibou ) et Zouérate – et création de la SNIM ; nationalisation du Cuivre d’Akjoujt ; nationalisation de l’Eau et de l’Electricité, création de la Sonelec ; Port en eau profonde de Nouakchott ; nationalisation du système bancaire ; la mauritanisation des secteurs du BTP et de l’Import-Export ; la création de la Sonimex pour réguler les prix des principaux produits de consommation populaire ; la Route de l’Espoir Nouakchott-Néma -1.100 kms- que la Banque mondiale avait jugé non rentable ; la création de l’OMVS dont la Mauritanie est copropriétaire des eaux du fleuve Sénégal et des ouvrages –barrages de Manantali, Diama et autres ; l’Hôpital national, Air-Mauritanie, des aéroports dans nombre de capitales régionales, le Lycée national de Nouakchott, une Ecole normale supérieure, l’Ecole nationale d’Administration, un Stade olympique, une Grande mosquée, une Bibliothèque nationale, un Musée national, une Maison de la Jeunesse et de la Culture, des Jardins-palmeraies à Nouakchott, une Médaille d’or du théâtre national ; une société de production de Cinéma, et surtout une école gratuite et de qualité pour tous du primaire au supérieur, et j’en passe… la liste est longue ; tout cela sans avoir contracté aucun prêt auprès du FMI et/ou de la Banque mondiale. Sa bonne et austère gestion des ressources, son charisme et sa diplomatie hyper active sur les 5 continents et au sein de toutes les Organisations régionales et internationales, lui permirent d’obtenir des dons et/ou quasi dons pour financer ces défis-réalisations. Félicitations pour ce bilan plus qu’honorable qui a été clôturé un funeste 10 juillet 1978 quand, assis sur son modeste tapis pour effectuer la première prière de l’aube, le lieutenant Moulaye Hachim vint lui signifier son « état d’arrestation ». Et la prise du pouvoir par l’armée. Il demanda alors une seule faveur : achever sa prière…

Dégringolade

Depuis lors la chance de la Mauritanie a tourné casaque, apparemment. Aujourd’hui, la dette nationale est estimée à 5 milliards de dollars américains, soit 65,6% de notre PIB – Produit Intérieur Brut-de 2020, estimé à 7.6 milliards US. Le ratio du service de cette dette pèse cette année pour 25,9 % de ce même PIB et ira en s’accroissant année après année. D’autre part, le Pays est très mal classé au niveau international dans les indices que n’importe quel investisseur et/ou décideur financier regarde quand vous lui citez le nom d’un pays, en le cas d’espèce : la Mauritanie.

Nous sommes placés au 167ème rang sur 189 pays dans l’Indice du Développement Humain du PNUD –Programme des Nations-Unies pour le Développement-, ce qui situe la Mauritanie dans la catégorie infâme des pays à « développement humain faible » ; à la 152ème place sur 190 au classement Doing Business de la Banque mondiale ; 137ème dans celui de Transparency International de l’indice de la Corruption sur 180 pays en 2019 et 40°sur 54 dans celui de Mo Ibrahim, pour la bonne gouvernance des chefs d’Etat africains.

Cela a dû faire rire « jaune » les éminents membres du Jury du Prix Mo Ibrahim quand des flagorneurs leur envoyèrent la candidature Azizienne pour être un récipiendaire de leur auguste distinction qui est alléchante, en effet : sa récompense est de 5 millions de dollars…

Pour revenir à nos problèmes de marasme économique national; il semble aussi que « le système bancaire est fragile et exposé à un risque systémique élevé ». Tel est le diagnostic d’une Note de conjoncture du Trésor français en 2021, qui notait aussi que « les finances publiques se dégraderaient fortement, via la chute des recettes domestiques »… Last but not least : l’exploitation du projet Gazier Grand tortue/Ahmeyim par British Petroleum est reportée à l’horizon 2023-2024, duquel la Mauritanie espérait tirer des royalties de l’ordre de 350 millions de dollars par an, dès cette année.

Ghazouani, l’Homme fort actuel, avait déjà prévenu les mauritaniens durant son unique Point de presse qu’il a accordé à des médias mauritaniens indépendants, il y a un an : « il faut compter sans le Gaz», leur dit-il, péremptoire. Ainsi le rêve de devenir le Qatar ouest-africain va s’évaporer comme les mirages de notre désert, car les recettes envisageables dans le cadre des accords léonins actuels ne couvriront au mieux des cas que le remboursement des intérêts d’une Dette, investie dans des projets non rentables, qui sont le plus souvent des éléphants blancs à la gloire de tel décideur mégalomane qui s’est largement sucré au passage de leurs juteux marchés d’exécution. Un exemple parmi tant d’autres : le tout nouveau Port de N’Diago, qu’aucune étude de marché, ni de rentabilité ne pourra démontrer la raison d’être, ni justifier son coût qui avoisine les 300 millions de dollars. Le projet est réceptionné, mais inexploité depuis déjà un an, dans l’attente des résultats d’une « étude ? » a posteriori…

Manne pétrolière chimérique

Alors, monsieur le Président Ghazouani, dites-nous, comment allez-vous procéder afin de sortir la Mauritanie de l’ornière où elle se trouve, vous qui connaissez mieux que quiconque les moyens modestes dont elle dispose intrinsèquement et le secret de ses chiffres, dès lors que vous mettez une croix sur le « rêve » gazier ? Comme ce fût d’ailleurs le cas avec le gisement Pétrolier du puits Chinguitty/Woodside, dont le pétrole a disparu dans les méandres de l’Atlantique, après avoir aiguisé les appétits de certains, au point de leur faire commettre le Coup d’Etat contre Ould Taya, dans ce qui ressemble à un hold-up , pour faire main basse sur un jackpot pétrolier factice.

Les bandits de grand chemin australiens de Woodside se sont bien frotté les mains d’avoir grugé la Mauritanie et la malheureuse Petronas malaisienne auxquelles ils ont cédé à prix fort un biseau sec de pétrole…malgré les réserves qu’ils disaient avoir prouvées. Maawiya exposait sur son bureau présidentiel très austère, des fioles de verre blanc, remplies d’or noir prélevé du prétendu gisement de Chinguetti ; il y jetait souvent son œil perçant et rêvait de devenir l’Ibn Saoud africain des temps modernes. Il se disait qu’avec cette manne inespérée, il sera aisé pour lui de financer le développement de la Mauritanie et d’en faire un pays émergent à moyen terme, voire un autre Dubai au Sahara, sans recourir au FMI ou la Banque mondiale, des institutions qu’il répugnait à recevoir ou à leur tendre la sébile nationale…On connait la suite : lui est exilé à Doha, le pétrole a disparu et avec lui les pétroliers australiens et autres malaisiens… Mais les problèmes de la Mauritanie sont restés en l’état déplorable où il les a laissés, voire se sont amplifiés à la puissance n depuis lors – 2005.

Avec une population de 4 millions d’habitants environ, soit l’équivalent des habitants de la ville-région de Dakar, la Mauritanie affiche en 2021 des indicateurs de sous-développement effarants.

Dans son Rapport sur le Développement Humain 2020, le PNUD nous apprend que : « En Mauritanie, 50.6 % de la population (soit 2,227 milliers de personnes) vivent en situation de pauvreté multidimensionnelle et 18.6 % autres sont considérées comme des personnes vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle (soit 818 milliers de personnes). En Mauritanie, l’ampleur (l’intensité) des privations, c’est-à-dire le score moyen de privation dont souffrent les personnes en situation de pauvreté multidimensionnelle, s’élève à 51.5 %. » Ce constat est amer pour une croissance démographique somme toute raisonnable (2,7%), qui fait qu’en dépit des multiples ressources dont regorge la Mauritanie, une bonne partie de ses habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour, c’est-à-dire moins de 70 ouguiyas nouveaux, ce qui est à peu près la recette quotidienne d’un mendiant, parmi les milliers qui s’agglutinent aux carrefours des artères de nos villes ou devant les épiceries pour riches, ou les banques en tendant leurs mains pour recevoir une pièce de monnaie de la part d’une âme charitable.

Risque d’implosion

Cette situation de pauvreté absolue et généralisée, qui n’échappe qu’à ceux qui se calfeutrent dans leur douillet confort, sous bonne garde, risque de faire imploser ce pays, tant le besoin d’argent pour survivre, manger, boire, se loger, se soigner, s’électrifier, s’habiller, éduquer ses enfants, téléphoner, est devenu la quadrature du cercle de n’importe quelle famille lambda, y compris au sein de la classe moyenne. Hormis ceux qui vivent aux basques de l’Etat, avec des salaires mirobolants, ce qui ne les empêche guère d’arrondir leurs fins de mois avec la prédation et la corruption. Le plus grave est que l’Etat soi-même semble être aussi fauché que le commun des mortels. Les chiffres sont têtus : nous subissons actuellement une décroissance de 3,2% de l’économie nationale au lieu d’une croissance anticipée par le FMI de 6,2%. Cette contraction de moitié de notre croissance économique serait due à l’effet Covid 19 dit-on, mais point que cela.

Le slogan populiste, selon lequel la Mauritanie est « un pays riche, et un peuple pauvre », fait florès dans tous les milieux, y compris éduqués, désabusés qu’ils sont par une accumulation d’échecs des politiques publiques menées par une haute administration dont l’incurie est légendaire, avec la complicité et sous la houlette des institutions de Bretton Woods et leurs autres avatars.

Au vu de cette situation, comment peut-on justifier que le salaire mensuel du président de la République mauritanien, fonctionnaire d’un pays pauvre, à 8 millions d’ouguiyas –environ 20.000 euros-, soit le double du salaire de son homologue français -la 5ème puissance économique du Monde – (11.833,33 euros, soit 4 millions et poussière d’ouguiyas) qui plus est pourvoyeur d’aide publique –l’impôt des français- à ce même pays pauvre, dont le chef d’Etat est mieux payé que le leur?

Quelles sont les performances économiques accomplies par nos présidents, actuel et passé, pour mériter un tel salaire de PDG de multinationale et qui situe la Mauritanie dans le peloton des chefs d’Etat les mieux payés du Monde, alors que c’est l’un des pays les pauvres sur terre? Ce ne sont certainement pas les errements des politiques économiques de l’ex-Président dont nous commençons déjà à payer les frais avec une dette étouffante et sans contreparties-projets rentables pour nous en soulager un tant soit peu qui nous fera digérer cette ponction substantielle sur les maigres ressources publiques. Il en va ainsi de tant d’autres salaires et traitements indus tout le long de la hiérarchie de la Haute fonction publique et militaire, aussi coûteuse qu’inutile, tant son rendement est imperceptible aux yeux du citoyen, qu’elle est censée servir et avec les impôts duquel elle vit.

Le temps est désormais aux vaches maigres comme décrit ci-haut et l’alerte à l’austérité s’impose. Il est urgent de réduire le train de vie de l’Etat, en commençant par son sommet, les salaires du Président et de ses ministres, sans oublier ses généraux, au lieu de pressuriser davantage les citoyens par les impôts et autres taxes pour combler le déficit budgétaire ( 5% du PIB) dans la Loi de finances rectificative 2020. Geste hautement symbolique s’il en est : rendre au Trésor public la moitié, ou davantage de son salaire.

D’autres hommes d’Etat ont par le passé mis en œuvre cette politique d’austérité afin de désamorcer les colères populaires quand elles commencent à gronder contre ses élites. Comme d’autres ont assumé leur appétit, aveuglés qu’ils étaient par leur cupidité, avant d’être ébranlés par des tsunamis de « gilets jaunes » qui ont jailli sans crier gare.

Au vu de la situation catastrophique de l’état économique et social présent de la Mauritanie, j’ai plongé comme à la recherche d’une bouée de sauvetage dans le programme présidentiel de l’Homme fort actuel, Ghazouani, intitulé « Mes Engagements pour la Patrie », afin d’y trouver des chiffres pour apaiser mon désarroi. J’y ai lu qu’il s’engageait à porter le budget de l’éducation à 20% d’ici la fin de son mandat en cours -2024-. Hélas, cela ne me parait pas être à la hauteur des défis que réclame la situation déplorable de notre système éducatif qui produit tous les ans des milliers de diplômés qui seront autant de chômeurs potentiels, ou autres islamistes radicaux probables, ainsi que tous ces jeunes « bandits », armés de couteaux, qui sèment la mort et la peur dans les grandes villes pour violer et/ou voler quelques ouguiyas. Tous sont des déclassés du système éducatif et le plus souvent issus des kebbas… Les tares du système sont nombreuses : niveau faible de l’élève et de son enseignant, surpeuplement des salles de classes, si tant est qu’elles existent, manque criant d’enseignants et de moyens pédagogiques, de sport et/ou de loisirs. L’école publique mauritanienne, celle des pauvres, donc de la majorité du peuple mauritanien, a besoin d’une « révolution », non pas de réformes, et de moyens conséquents pour la rendre performante et utile aux futures générations et au Pays. Il y a lieu de désamorcer cette bombe sociale à retardement au plus vite.

Priorité à l’éducation

Le budget de l’Education nationale devrait être élevé au rang de priorité nationale, bien avant celui de la Défense et même de la Santé. Sa part de budget devrait avoisiner les 50% de la dépense publique, durant deux décennies, ou davantage. Mais que cela soit au profit d’une école publique performante, creuset de la cohésion sociale et de l’unité nationale, républicaine et gratuite, qui offrira une éducation et une prise en charge boursière à tous les mauritaniens jusqu’au Doctorat.

La Mauritanie, avec peu de moyens durant les années 1960-78, a bien pu le faire pour notre génération, sans distinction de classes, ni de races. Voyez comment l’éducation, priorité nationale, a hissé des pays ravagés par la guerre, sans pétrole ni gaz, sans plan Marshall ni autre, tels que les 2 Corées -du Nord et du Sud- qui, en une génération, sont devenues pour l’une : puissance nucléaire et balistique rivalisant avec les USA et dissuadant ainsi la première puissance militaire et pour l’autre, celle du Sud, qui vient de surclasser la France en lui ravissant la place de 4ème puissance économique du monde. L’éducation est l’investissement le plus rentable et qui est le seul à même d’extirper les peuples de la pauvreté, qui handicape actuellement 70% de mauritaniens.

Autre engagement : accorder 20 milliards d’ouguiyas à l’agence Taazour, ex-Tadamoun, pour financer des filets de sécurité en faveur des trois millions de pauvres que compte notre pays. Ce qui équivaudrait à faire un cash transfert de 7.000 anciens ouguiyas pour chacun d’eux, une fois durant l’année, au mieux des cas…Ce qui est absolument insignifiant, face à la flambée des prix des denrées de première nécessité que consomment ces trois millions de démunis : riz, huile, sucre, thé, blé, lait en poudre et autres pâtes. Eux, ne mangent pas de méchoui…

Autre engagement-promesse du candidat-devenu Président : créer 100.000 emplois jeunes. Voilà une bonne initiative, qui attend d’être concrétisée d’ici la fin du mandat.

Non moins important, cet autre Engagement de construire 10.000 logements « économiques » au profit des habitants précaires des villes, un aphorisme pour ne pas dire les kebbas, ou bidonvilles. Si tant est que ce projet voit le jour, ce ne sera alors qu’une goutte d’eau dans un océan de taudis où survivent plus de la moitié des habitants de Nouakchott, de Nouadhibou et autres Rosso, Kaédi ou Kiffa… Le besoin urgent de logements sociaux connectés aux réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement s’élève à des millions.

J’ai le regret de vous dire que tous ces engagements ne me semblent guère être à la hauteur des enjeux et des défis du 21ème siècle mauritanien, à mon avis d’observateur.

Aussi est-il encore temps de réviser votre copie, monsieur le Président, et de proposer à votre mi-mandat un Plan global de développement autrement plus ambitieux pour redonner aux mauritaniens des raisons d’espérer l’avènement de jours meilleurs, voire plus heureux…ou d’entreprendre des décisions-surprises, courageuses et bénéfiques pour la Mauritanie, telles que celles qu’avait prises et réussies en son temps le Père-fondateur, Mokhtar Ould Daddah, paix à son âme ; ou d’engager des initiatives diplomatiques plus proactives pour mobiliser des ressources nouvelles, comme vous l’avez laissé espérer à Abu-Dhabi, il y a plus d’un an : quand on apprît que vous auriez obtenu 2 milliards de dollars auprès des Emirats Arabes-Unis pour financer une multitude de projets en Mauritanie, qui en a tant besoin. Où sont-ils ces milliards et ces projets ?

A bon entendeur, salut…

Bah Ould Saleck

Journaliste indépendant
Source: le calame

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