Gestion publique africaine : Top 5 des infos qui ont marqué l’actualité cette semaine
Gestion publique africaine : Top 5 des infos qui ont marqué l’actualité cette semaine
(Agence Ecofin) – Au menu, les subventions et l’insécurité alimentaire au Nigeria, l’accès à l’électricité en République démocratique du Congo et le financement climatique au Maroc.
Top 5 des infos qui ont marqué l’actualité cette semaine
Le Nigeria redirigera les économies de ses subventions vers des projets sociaux
Le Nigeria investira 5400 milliards de nairas (3,2 milliards USD), économisés grâce à la suppression des subventions énergétiques, dans des infrastructures et programmes sociaux. Pour atténuer l’impact sur les plus démunis, le gouvernement a lancé des transferts directs d’argent. La Banque mondiale estime que ces réformes pourraient générer jusqu’à 11 000 milliards de nairas d’économies d’ici 2025.
RDC : 36 milliards $ pour atteindre 62,5% de taux d’accès à l’électricité
La RDC se penche sur un plan visant à investir 36 milliards $ via le plan « Compact Energétique National » pour porter l’accès à l’électricité de 21,5 % à 62,5 % d’ici 2030. Financé à 16,5 milliards $ par des fonds publics et 19,5 milliards $ par des partenaires privés, ce programme vise à accélérer le rythme annuel d’électrification de 1 % à 6 %. Il prévoit aussi 18,66 millions $ pour promouvoir des solutions de cuisson propre, réduisant l’usage du bois et du charbon
Nigeria : 33 millions de personnes exposées à l’insécurité alimentaire en 2025 (ONU)
En 2025, 33 millions de Nigérians risquent l’insécurité alimentaire, aggravée par l’inflation, les conflits armés et des inondations ayant détruit 855 629 tonnes de récoltes, selon l’ONU. Actuellement, 25 millions nécessitent une aide urgente, dont 5,4 millions d’enfants et 800 000 femmes exposés à la malnutrition aiguë. Les agences onusiennes appellent à une réponse massive pour prévenir une catastrophe humanitaire.
Le Maroc obtient 415 millions $ du FMI pour renforcer sa résilience climatique
Le Maroc a obtenu 415 millions $ du FMI dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), visant à renforcer sa résilience face aux chocs climatiques et à accélérer sa transition vers une économie durable. Ce montant fait partie d’un programme global de 1,3 milliard $ sur 18 mois. Le FMI a salué les avancées du pays en matière de politiques climatiques et économiques, tout en soulignant l’importance de poursuivre la libéralisation des marchés de l’électricité pour stimuler les énergies renouvelables.
Burkina Faso : le FMI table sur une croissance à 4,2% en 2024
Depuis 2023, le Burkina Faso engage des réformes économiques sous l’égide du FMI, qui a salué ses progrès, notamment dans la maîtrise des dépenses publiques. La croissance prévue pour 2024 est de 4,2 %, malgré les défis sécuritaires, avec un déficit budgétaire ciblé à 5 % du PIB. Un accord préliminaire pourrait débloquer 32 millions $ pour soutenir l’économie.