Actualité des WilayasAccueil |Actualités Politiques en Mauritanie | Rapide InfoHodh chargui

Hodh Chargui : Comment Taazour transforme la vie des villages mauritaniens

Dans le Hodh Chargui, Taazour change le quotidien des familles vulnérables en Mauritanie, avec des actions concrètes pour réduire la pauvreté.

Au Hodh Chargui, les témoignages des habitants traduisent une transformation silencieuse : grâce à Taazour, des familles entières voient leur quotidien changer, entre scolarisation, microcrédits et infrastructures de base.

Dans un village du Hodh Chargui, l’empreinte discrète mais décisive de Taazour

Le soleil s’est levé doucement sur le petit village de Bousteila, niché dans les plaines arides du Hodh Chargui. Dans cette localité reculée, les habitants racontent une histoire qui, pour eux, marque un tournant : celle de l’arrivée des programmes de la Délégation Générale à la Solidarité Nationale et à la Lutte contre l’Exclusion – Taazour.

« Avant, on ne voyait que nos difficultés, la sécheresse, la pauvreté, le manque de travail « , confie Mariem, mère de cinq enfants, assise sur le seuil de sa maison en banco. « Aujourd’hui, mes filles vont à l’école sans que je me demande chaque matin si je pourrai payer leurs fournitures. Taazour nous a aidés à franchir ce pas. »

Son témoignage rejoint celui de Youssouf, un petit éleveur qui a pu bénéficier d’un microcrédit.  « Avec cet argent, j’ai acheté deux chèvres et quelques volailles. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est la base d’un revenu. Et surtout, je ne suis plus obligé de partir loin de ma famille. « 

Depuis cinq ans, cette délégation née de la volonté du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani de placer la solidarité au cœur des priorités nationales a multiplié les interventions dans les zones rurales les plus fragiles. Ses programmes – aides financières, appuis à la scolarisation, projets générateurs de revenus – s’entrelacent pour former ce que les habitants décrivent comme un « filet de sécurité » inédit.

Dans les ruelles sablonneuses du village, les anecdotes affluent : un puits réhabilité qui a épargné aux femmes des kilomètres de marche, une cantine scolaire qui assure un repas chaud aux enfants, un groupe de jeunes formés à l’agriculture maraîchère.

 » Ici, nous n’avions jamais eu ce type d’accompagnement structuré « , explique le chef du village, le turban impeccablement noué. « Taazour a montré que même dans les régions oubliées, l’État pense à nous. Cela redonne confiance et cela renforce la cohésion. »

Au-delà de Bousteila, c’est toute une mosaïque de villages, du Hodh aux rives du fleuve Sénégal, qui vit cette expérience. Avec près d’un million et demi de citoyens touchés en cinq ans, l’institution est devenue un pilier du développement social.

Pour les habitants, la solidarité n’est plus seulement un mot politique : elle s’incarne dans des gestes concrets, visibles et durables. « Nous ne sommes plus isolés », conclut Mariem, le regard tourné vers ses filles qui rient à l’entrée de l’école. «  Nous faisons partie d’un avenir commun.  »

D.A pour Rapide info
Timbedra, le 6/9/2025

Laisser un commentaire

Articles similaires