Sira Kamissoko, décès d’une femme d’exception
Tanti Sira, il m’est difficile de parler de vous au passé. Vous étiez un soleil pour nous tous, car vous considériez tout le monde de la même façon : avec attention, respect et dignité. Vous étiez une grande dame aux qualité humaines très rares de nos jours : humble, serviable, simple, travailleuse, accessible, tendre… Et j’en passe. Votre rappel à Dieu est un coup dur, une date noire qui nous endeuille. Les mots me manquent pour décrire le vide que vous laissez.
On ne peut que s’en remettre à la volonté divine. Votre présence était un coup de pousse pour nous tous, il va falloir désormais s’habituer à la dure réalité de votre absence. Que votre âme repose en paix et que le paradis soit votre dernière demeure. On va tenter de persévérer pour atteindre votre degré d’engagement au service des autres.
Une grande perte
La nouvelle de votre disparition, le 20 octobre dernier, a été un choc tellement ce fut une surprise. On avait encore tant besoin de votre présence, de votre accompagnement, de votre amour si unique. On ne se lasse pas de vivre auprès d’une personne aussi proche des autres comme vous. Vous avez su unir, aimer les autres. Merci pour tous ces bienfaits.
Votre mémoire doit être perpétuée
Je me suis murmurée plusieurs fois la volonté de faire un reportage vidéo sur vous, sur ce parcours d’exception d’une brave sage femme qui a servi avec classe et efficacité son pays. Vos qualités de professionnelle doivent être promues et enseignées en votre mémoire, car vous avez contribué au bien être des femmes et des enfants en Mauritanie.
Mes condoléances les plus attristées à votre famille.
Traoré Awa
blog « Reines d’Afrique«