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Sept militaires du régime d’al-Assad tués dans une attaque djihadiste


Une attaque terroriste menée dans le nord de la Syrie a coûté la vie à sept soldats du régime, mais ainsi qu’une demi-douzaine de civils. La responsabilité de l’État islamique est pointée du doigt. Au moins neuf personnes, dont sept militaires du régime syrien, ont été tuées dimanche soir dans une attaque du groupe djihadiste État islamique (EI) contre un bus sur la route reliant Raqqa (nord) à la capitale Damas, a rapporté une ONG.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’embuscade a également fait deux morts civils ainsi que 16 blessés, dont quatre civils.

https://twitter.com/snhr/status/1345737936550166528?s=20


L’attaque, la deuxième en son genre en moins d’une semaine, a visé un bus transportant des militaires « et probablement certains de leurs proches » qui les ramenait chez eux, a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

L’agence de presse officielle Sana a de son côté indiqué que « neuf civils » avaient été tués et quatre autres blessés dans une « attaque terroriste » contre un bus sur l’autoroute de Raqqa.

Citant une source locale, le quotidien pro régime Al-Watan a indiqué que des affrontements ont eu lieu dans la foulée de l’attaque entre les djihadistes et les soldats syriens.

L’EI n’a pas revendiqué cette attaque.

L’État islamique toujours actif
Le 30 décembre, 39 militaires – dont huit officiers – ont été tués et une dizaine blessés lors d’une embuscade – revendiquée par l’EI – tendue à des soldats qui se trouvaient à bord d’un bus dans la province de Deir Ezzor (est).

Malgré sa mise en déroute en mars 2019 avec la chute de son « califat », l’EI continue de lancer des attaques meurtrières en Syrie, notamment dans le vaste désert de la Badiya qui s’étend de la province centrale de Homs jusqu’à celle de Deir Ezzor, à la frontière avec l’Irak, où les jihadistes sévissent également.

Ces derniers mois, la Badiya a été le théâtre de combats réguliers entre les djihadistes et les forces du régime, appuyées par des frappes aériennes de l’allié russe.

Depuis mars 2019, ces affrontements ont coûté la vie à plus de 1 300 soldats syriens et miliciens pro iraniens, ainsi qu’à plus de 600 djihadistes de l’EI, d’après un bilan de l’OSDH.

Le conflit syrien, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, a fait plus de 387 000 morts et déplacé des millions de personnes.

Ouest France avec AFP

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