Réunion de sensibilisation à Nouadhibou sur les droits des migrants
Droits des migrants
Le wali de Dakhlet-Nouadhibou, M. Mahi Ould Hamed, a présidé jeudi 14 août l’ouverture d’une rencontre de sensibilisation sur les opérations liées au débarquement des migrants. Lors de cette réunion, il a mis l’accent sur la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour préserver la sécurité, la prise en charge et la protection des migrants, appelant à une coordination commune entre les instances concernées par les migrants. Pour sa part, le directeur de l’Instance nationale de lutte contre la traite des êtres humains, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, a indiqué que la réunion a permis aux participants de se familiariser avec le contenu de l’arrêté conjoint définissant les procédures relatives aux migrants, qui a été ratifié par le législateur mauritanien. Pour sa part, le conseiller du wali chargé des affaires juridiques et administratives, M. Mohamed El Hafez Ould Tolba, a présenté un exposé sur l’arrêté N° 038_2024 du 08 octobre 2024 modifiant certaines dispositions de l’arrêté N° 046_65 du 23 février 1965 portant dispositions pénales relatives au système migratoire, soulignant qu’il définit les procédures normalisées relatives au débarquement, à l’enregistrement et à la prise en charge des migrants transportés et amenés sur le territoire national. Il a ajouté que le gouvernement, à travers ses ministères et institutions spécialisées (ministère de l’Intérieur, ministère de la Défense, ministère de la Santé, ministère de l’Action sociale, …..), est responsable de la coordination globale des efforts humanitaires liés à la prise en charge des migrants, en étroite collaboration avec les partenaires humanitaires nationaux et internationaux. Le Croissant Rouge Mauritanien, le HCR, l’OIM et les ONG accréditées peuvent intervenir sur le terrain, sous la supervision des autorités compétentes, pour apporter un soutien psychosocial aux groupes vulnérables, y compris l’écoute, le conseil et le suivi psychologique, ainsi que l’appui au retour volontaire en coordination avec l’OIM.