Sahara marocain : Alger risque de se mettre à dos le Conseil de sécurité de l’ONU

Sahara marocain : Alger risque de se mettre à dos le Conseil de sécurité de l’ONU

Publié dans lematin.ma par Hicham Oukerzaz Hicham Oukerzaz, 11 septembre 2022 à 18:27 1459

Quelques semaines avant la réunion du Conseil de sécurité prévue en octobre prochain sur le Sahara marocain, l’Algérie et ses séides du polisario tiennent résolument à entraver les efforts de l’ONU visant à trouver une solution politique à ce différend artificiel qui perdure depuis bientôt un demi-siècle. En se rendant début septembre courant dans les camps de Tindouf puis à Alger, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le dossier du Sahara, Staffan de Mistura, a eu droit au même discours inlassablement rabâché, particulièrement par l’Algérie, qui appelle à des «négociations directes» entre le Maroc et le polisario dans une vaine manœuvre pour se soustraire à ses responsabilités évidentes dans ce dossier. Et pourtant, la dernière résolution de l’instance exécutive de l’ONU consacre le processus des tables rondes comme seul cadre du processus politique avec la participation de tous, notamment de l’Algérie.

Le 29 octobre 2021, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2602. Une résolution qui, comme l’avait indiqué le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, apporte cinq réponses importantes aux manœuvres et agitations des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume : «les tables rondes, avec la participation de toutes les parties, comme seul mécanisme de gestion du processus politique, la finalité du processus devant déboucher sur une solution réaliste, durable et basée sur le compromis, la responsabilité de l’Algérie dans ce processus», la «profonde inquiétude» du Conseil de sécurité concernant la rupture du cessez-le-feu, et nous connaissons la partie qui a «officiellement déclaré son retrait de ces accords», et, enfin, «le plan d’autonomie comme seule perspective d’une issue au dossier du Sahara marocain». Toutefois, et concernant le format des «tables rondes» auxquelles l’Algérie avait participé à deux reprises en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève en Suisse, celle-ci s’y est opposée au lendemain de l’adoption de la résolution 2602 en alléguant qu’elle a, «tout comme la Mauritanie», le statut, reconnu par les Nations unies, «de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit».

Une allégation à laquelle allait répondre l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, en juin dernier, en saisissant, dans des lettres, le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU, sur les silences, les mensonges et les obstructions de l’Algérie au sujet de la question du Sahara marocain. Réagissant à une lettre envoyée par l’ambassadeur algérien à l’ONU, Nadir Larbaoui, au Conseil de sécurité en réaction à la lettre que le Maroc a adressée aux membres du Conseil sur l’activiste séparatiste qui prône la violence armée au Sahara marocain, la dénommée Sultana Khaya, M. Hilale avait relevé que l’ambassadeur algérien «commet, dans sa missive, l’erreur impardonnable de sous-estimer l’intelligence des membres du Conseil de sécurité, au sujet de la responsabilité première de son pays dans ce différend régional». «À moins de méconnaître la position de son propre pays, le statut d’observateur qu’il lui revendique est contesté de manière flagrante par près d’un demi-siècle d’adversité diplomatique et d’hostilité armée par son proxy, le “polisario”, ainsi que par d’incalculables actes, écrits et décisions de son gouvernement», a argué M. Hilale.

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à l’ONU a cité, dans ce cadre, des exemples «non limitatifs» qui sont l’illustration du statut de l’Algérie comme partie principale au différend régional sur le Sahara marocain, notamment la lettre adressée par le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, le 19 novembre 1975, au Secrétaire général de l’ONU, au lendemain de la signature de l’accord de Madrid, déclarant : «Outre l’Espagne en tant que puissance administrante, les parties concernées et intéressées dans l’affaire du Sahara occidental sont : l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie». Il a également rappelé la création du groupe séparatiste armé «polisario» dans la capitale algérienne, l’entraînement des hordes armées de ce groupe sur le sol algérien, les attaques armées lancées contre le Maroc, de 1975 à 1991, à partir du territoire algérien et la création du fantomatique «État» polisarien dans un hôtel algérois, avec son siège à Tindouf, en Algérie.
Rappelant également que l’ancien président de l’Algérie, feu Abdelaziz Bouteflika, a proposé à l’ex-envoyé personnel du SG de l’ONU, James Baker, lors de sa visite à Houston (Texas), le 2 novembre 2001, la partition du Sahara marocain comme soi-disant solution à ce différend régional, M. Hilale a indiqué que dans son rapport au Conseil de sécurité, en 2002, le Secrétaire général des Nations unies avait précisé que «l’Algérie et le front polisario seraient disposés à examiner ou à négocier une division du territoire comme solution politique au différend concernant le Sahara». Il a fait remarquer que l’Algérie est citée à 5 reprises, au même titre que le Maroc, dans les dernières résolutions du Conseil de sécurité : 2468, 2494, 2548 et 2602. Il a en outre, relevé que l’Algérie réagit avec véhémence à chaque reconnaissance de la marocanité du Sahara, par des États tiers. Voilà toute une série d’arguments qui prouvent que l’Algérie, contrairement à ce que ses dirigeants cherchent à faire gober à la communauté internationale, est une partie principale au conflit artificiel autour du Sahara marocain, qui met tout en œuvre pour saper les efforts de l’ONU pour sa résolution.

C’est ce que relève Mohamed Zakaria Abouddahab. Pour ce professeur des relations internationales, «à l’heure actuelle, l’Algérie n’est pas prête à changer de doctrine stratégique à ce propos : le Sahara comme enjeu de rivalité géostratégique avec le Maroc et élément de “bargaining” dans ses négociations avec d’autres pays, notamment les puissances internationales». Après un an de sa nomination par le Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, en sa qualité d’envoyé personnel, mesure l’ampleur et la complexité de la tâche qui lui a été confiée. Alors qu’il s’apprêtait à soumettre son rapport à l’ONU, l’obstination d’Alger et son rôle négatif dans ce conflit empêche toute percée majeure. «Depuis donc la résolution 2602 d’octobre 2021, on n’a pas assisté à une évolution notable de la situation sur le terrain. Toutefois, on peut y apporter un bémol et considérer que, sur le plan géo-diplomatique, le Royaume a opéré des réalisations majeures couronnées par l’infléchissement stratégique des positions espagnole et allemande» conclut M. Abouddahab.

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Analyse de Mohamed Zakaria Abouddahab, professeur des relations internationales

Mohamed Zakaria Abouddahab

«À l’heure actuelle, l’Algérie n’est pas prête à changer de doctrine à propos du Sahara, comme enjeu de rivalité avec le Maroc et de négociation avec d’autres pays»Près d’un an après l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602, qui confirme le «continuum» du processus des tables rondes comme «seul et unique» cadre pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, l’Algérie persiste à rejeter ce format. Dans cette lecture faite au «Matin», le professeur de relations internationales à l’Université Mohammed V de Rabat Mohamed Zakaria Abouddahab revient sur les options pour sortir de ce cercle vicieux, entretenu par l’obstination de l’Algérie à miner les efforts de l’ONU.

«À mon avis, on ne peut pas trop attendre des tables rondes, car c’est une démarche contre-productive, du moins dans son format actuel, quand bien même le Royaume y participerait de bonne foi», nous affirme M. Abouddahab. En effet, «au final, la partie adverse ne sort pas du schéma classique : organiser un référendum devant aboutir à l’indépendance du territoire disputé. Au fond, l’esprit de la démarche, soutenue par le Conseil de sécurité, est de sortir des sentiers battus, proposer des solutions originales et inventives, et discuter les questions de fond, par exemple l’exploitation des ressources naturelles, l’insertion des rapatriés… Or rien de cela ne peut être attendu, ce qui ne fait que diluer encore le conflit et renvoyer sa résolution aux calendes grecques», souligne-t-il.

«Quant à l’Algérie, sa participation ou sa non-participation est, de mon point de vue, équivalente», relève le professeur de relations internationales, précisant qu’«il faudra plutôt chercher ailleurs : les 5P (cinq membres permanents du Conseil de sécurité) plus l’Espagne qui participent aux tables rondes en tant qu’amis du Sahara selon l’expression consacrée, doivent user de leur statut pour formuler une solution à faire valider par le Conseil de sécurité, appuyant le Plan marocain d’autonomie en tant que seule option viable pour sortir de l’impasse».
La participation de l’Algérie comme celle de la Mauritanie, poursuit M. Abouddahab, «est volontaire, elle n’est pas obligatoire». «On ne peut, juridiquement, leur imposer de participer aux tables rondes, car elles sont, formellement, des parties intéressées et non des parties concernées», explique-t-il. Or «on sait que, géopolitiquement, l’Algérie est un protagoniste majeur de ce conflit. Comment le Conseil de sécurité pourrait impliquer activement le voisin de l’est pour participer effectivement à la solution du problème ? Cela, on le sait, dépend de la réceptivité du pays concerné et de sa disposition, réellement, à s’inscrire dans cette démarche.

C’est donc d’un changement de paradigme géostratégique et d’approche cognitive qu’il faudra impulser pour voir naître un consensus ad minima épousant l’esprit de la démarche réaliste prônée par le Conseil de sécurité». «Chacun comprendra qu’à l’heure actuelle, l’Algérie n’est pas prête à changer de doctrine stratégique à ce propos : le Sahara comme enjeu de rivalité géostratégique avec le Maroc et élément de “bargaining” dans ses négociations avec d’autres pays, notamment les puissances internationales», affirme le professeur, déplorant que «les populations sahraouies payent, hélas, le prix fort de cet enfermement idéologique anachronique !» Et de poursuivre : «Nous sommes malheureusement toujours dans un statu quo déplorable qui envenime les relations intermaghrébines et les expose potentiellement à une déflagration géopolitique, voire géostratégique. Paix impossible, conflit armé probable pour paraphraser Raymond Aron».
Après un an de sa nomination par le Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, en sa qualité d’envoyé personnel, devrait prochainement soumettre son rapport, lequel servirait de base à la résolution sur le Sahara qui devrait voir le jour fin octobre.

Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, chef de la Minurso, fournit lui aussi un rapport de situation. «Depuis donc la résolution 2602 d’octobre 2021, l’on n’a pas assisté à une évolution notable de la situation sur le terrain. Toutefois, l’on peut y apporter un bémol et considérer que, sur le plan géo-diplomatique, le Royaume a opéré des réalisations majeures couronnées par l’infléchissement stratégique des positions espagnole et allemande. Mais il y a encore beaucoup à faire, notamment sur le terrain du désamorçage onusien du conflit : n’est-il pas temps, à l’heure de la crise multidimensionnelle actuelle amplifiée par le conflit armée en Ukraine, de changer de tonalité au Conseil de sécurité et de considérer que le conflit du Sahara marocain est prescrit (frappé de désuétude juridique) ?» s’interroge M. Abouddahab. En d’autres termes, précise-t-il, «le moment est venu de le retirer de la liste onusienne des territoires non autonomes et l’inscrire sur le registre des conflits résolus par le biais de l’autodétermination interne». «Autrement, il aura de belles chances d’épuiser davantage l’énergie géopolitique de ses protagonistes et de miner les relations intermaghrébines», conclut M. Abouddahab.

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Entretien avec Ahmed Noureddine, expert en relations internationales

«On attend de l’ONU une condamnation ferme du front séparatiste et de son mentor algérien dans la prochaine résolution»

Entretien avec Ahmed Noureddine

Le Matin : L’Algérie a réitéré la position de son pays rejetant la formule dite des «tables rondes». Comment expliquez-vous cette obstination d’Alger ?
Ahmed Noureddine : On ne peut pas se contenter des outils d’analyse propres aux sciences-po pour expliquer l’obstination et l’obsession d’Alger dans son hostilité à l’égard du Royaume, il faudrait aller chercher du côté de la psychanalyse pour comprendre. Les dirigeants algériens étaient conscients qu’ils avaient trahi l’accord signé avec le Maroc en 1961 pour rétrocéder, après leur indépendance, les vastes territoires spoliés par la puissance coloniale, promesse qui n’a pas été tenue. Et pour se désengager, ils ont d’abord provoqué la guerre des sables tout en accusant le Maroc de l’avoir fait. Et pour clore définitivement les revendications marocaines sur le Sahara oriental, ils ont fait du dossier du Sahara occidental leur cheval de bataille. Forts de leur aura auprès des pays de l’Est, de leurs «pétrodollars» et de leur propagande héritée de l’école soviétique, ils ont réussi pendant longtemps à induire en erreur une grande partie de l’opinion publique internationale. L’hostilité et la haine contre tout ce qui est marocain ont été érigés en doctrine d’État chez nos voisins. C’est à travers ce prisme que nous pourrions comprendre toute leur agressivité pendant plus d’un demi-siècle. Cette malveillance n’a pas de limite. Je vous rappelle, à titre d’exemple, que l’ancien premier ministre algérien Abdelmalek Sellal avait déclaré devant le tribunal, pour justifier la dilapidation de dizaines de milliards de dinars du budget de l’État, que cet argent était destiné à «détruire l’industrie automobile d’un État voisin» ! Force est de constater qu’on est devant un ennemi juré qui ne ménage aucun effort pour non seulement nuire à notre intégrité territoriale, mais pour détruire notre économie, ternir notre image de marque, porter atteinte à notre histoire et à notre patrimoine culturel, attaquer nos footballeurs, etc.

Ce faisant, l’Algérie ne risque-t-elle pas d’entrer en confrontation avec le Conseil de sécurité qui avait validé ce format de négociations ?
Les grandes puissances tiennent l’ONU en otage, elles jouent en solo quand leurs intérêts sont en jeu. De ce fait, les Nations unies, dans la plupart des cas, restent impuissantes à résoudre les conflits, comme ceux en cours en Ukraine, au Mali, au Yémen, en Libye, en Syrie, en Somalie, ou qui couvent entre l’Inde et le Pakistan ou encore entre la Chine et Taïwan. Le Conseil de sécurité est devenu une sorte de bureau d’ordre pour enregistrer les courriers entrants et sortants, et dans le passage émettre quelques «communiqués de presse» sous forme de résolutions ou de motions qui traduisent «sa profonde inquiétude». L’ONU n’est plus que l’ombre d’elle-même, elle est presque dans le rôle d’une ONG ou d’un observatoire, plutôt que dans le rôle qui lui a été assigné au lendemain de la Seconde Guerre. Le régime algérien étant conscient de cette réalité, il joue le jeu des intérêts avec les cinq membres, soit par la concession de droit de prospection des hydrocarbures sur son sol, soit par le biais de gros contrats d’armement et de gaz. Et le tour est joué.

Alger se dit pour «une reprise des négociations directes entre les deux parties du conflit, le Royaume du Maroc et le front polisario, pour parvenir à un règlement politique équitable et pérenne». Pensez-vous que ce format est réaliste ? pourquoi ?
Il s’agit là d’un simple camouflage, vouloir dénouer l’écheveau de ce que l’on appelle l’affaire du Sahara sans tenir compte du rôle pernicieux du régime militaire algérien, c’est refuser de reconnaître la vérité. Faire croire que la persistance de ce conflit est dû au non-respect du droit à l’autodétermination, c’est tromper la communauté internationale, et c’est cautionner les allégations mensongères et fallacieuses proférées par le régime algérien. Alger a prouvé depuis le début du processus onusien son acharnement à faire échouer toutes les tentatives pour trouver une solution politique, réaliste et mutuellement acceptable, comme le prône le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007. Alger œuvre de toute ses forces pour saboter toute solution au conflit du Sahara, c’est une carte majeure pour régler ses comptes frontaliers et géopolitiques avec le Maroc. Elle veut maintenir le statu quo pour moult raisons, y compris pour enterrer les revendications de l’opposition algérienne portées par les slogans du soulèvement populaire – Hirak – de février 2019.

Dans quelques semaines, le Conseil de sécurité se penchera sur son rapport annuel sur le Sahara. Comment évaluez-vous le développement de ce dossier depuis octobre 2021 ?
Alger a refusé toutes les recommandations exprimées par le Conseil de sécurité dans sa dernière résolution 2602. Cette résolution a demandé explicitement à l’Algérie de coopérer plus intensément et de renforcer davantage la confiance, ainsi que de participer davantage au processus des négociations pour progresser sur la voie d’une solution politique… Le régime algérien est allé carrément à l’encontre de cette résolution en rompant ses relations avec le Royaume, en adoptant une politique de va-t-en-guerre, en déclarant officiellement qu’il n’était pas concerné par les tables rondes, en poussant son entité vassale à se retirer de l’accord de paix de 1991 et à mener des attaques armées contre le Maroc. C’est une volonté on ne peut plus claire de provoquer l’implosion du processus de paix, et elle devrait être condamnée vigoureusement par le Conseil de sécurité dans sa prochaine résolution.

Ce dernier doit arrêter de constater «avec une profonde inquiétude la rupture du cessez-le-feu», ou de se déclarer «préoccupé par les violations des accords en vigueur». On attend de l’ONU une condamnation ferme du front séparatiste et de son mentor algérien dans la prochaine résolution, et notre diplomatie doit œuvrer dans ce sens. Il n’est plus acceptable que le Conseil de sécurité continue de «prendre note des souffrances endurées par les réfugiés dans les camps de Tindouf» au lieu de faire appliquer le protocole signé en 1998 pour le retour de tous les réfugiés dans leurs foyers et dans leur mère-patrie. De même, il n’est plus tolérable que le Conseil de sécurité appelle perpétuellement à l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf, sans prendre des mesures concrètes et sans condamner le pays hôte qui refuse d’appliquer la convention de Genève de 1951 relative aux réfugiés et ses protocoles additionnels. Ce qui compte aujourd’hui, c’est que nous avons une opportunité à saisir, l’ennemi s’est retiré volontairement de l’accord de 1991 et a repris les armes, cela devrait avoir des conséquences. On n’a pas intérêt à continuer sur le même chemin, comme si de rien n’était. Le processus de 1991 est enterré par l’Algérie et ses milices séparatistes, et pour entamer un autre, les règles du jeu doivent changer et les conditions aussi, en tenant compte de tous les changements géopolitiques et stratégiques intervenus entretemps.

lematin.ma

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