Remaniement ministériel en Algérie portant sur six portefeuilles de 34

Remaniement ministériel en Algérie portant sur six portefeuilles de 34.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a procédé jeudi à un remaniement ministériel du gouvernement conduit par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et qui a touché six portefeuilles de de 34.

Au chapitre des nouveaux ministres ayant rejoint le gouvernement, Brahim Merad (Médiateur de la République) est nommé ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Bidari (Recteur de l’université de M’sila) est nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, alors que Lakhdar Rakhroukh, P-dg du Groupe Cosider, s’est vu confier le poste de ministre des Travaux publics, département auquel se sont rajoutées l’Hydraulique et les Infrastructures de base.

Ali Aoun, qui occupait jusque-là le poste de directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), a été nommé ministre de l’Industrie pharmaceutique, en remplacement de Djamel Benbahmed, au moment où Abdelhak Saihi (Secrétaire général du ministère de la Santé) s’est vu confier le portefeuille de ce département ministériel, en remplacement de Abderrahmane Benbouzid, appelé à d’autres fonctions.

Suite à ce remaniement, le département de l’Environnement, occupé par Samia Moualfi, s’est vu confier également les Energies renouvelables.

Il a été également procédé à la fusion des ministères délégués chargés de l’Economie de la connaissance et des Start-up avec le ministère délégué chargé des Micro-entreprises et leur promotion au rang de ministère à part entière, confié à Yacine El-Mahdi Oualid.

Ce remaniement ministériel a été annoncé, il y a quelques semaines, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, assurant qu’il s’inscrit dans « l’ordre naturel des choses ».

Lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale fin juillet dernier, le Président Tebboune avait déclaré qu’il y aura un remaniement ministériel, le qualifiant de « chose normale qui intervient dans tous les gouvernements du monde », soulignant que le choix des ministres obéit aux critères de la compétence « pour appliquer nos engagements ».

APS

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