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Raissouni clarifie sa déclaration sur la « Marche » de Tindouf et la reconnaissance de « l’erreur »

Raissouni clarifie sa déclaration sur la « Marche » de Tindouf et la reconnaissance de « l’erreur »
Ahmed Raisouni, chef de l’Union internationale des érudits musulmans, a affirmé que ses déclarations précédentes avaient été mal interprétées dans la manière et le contexte dans lesquels elles avaient été publiées.
Raissouni a ajouté dans un enregistrement qu’il parlait d’un point de vue historique et scientifique, et non en tant qu’homme politique ou président de coalition.
Comme il l’a dit, le porte-parole a expliqué que ses propos à Tindouf visaient à ouvrir un dialogue entre les Sahraouis et leurs frères marocains pour résoudre leurs différends et mettre fin au conflit causé par le colonialisme.
Il a décrit les Sahraouis vivants à Tindouf comme des détenus et a souligné qu’ils rentreraient chez eux si l’Algérie levait son siège, a-t-il dit.
Raissouni a appelé l’Algérie et le Maroc à ouvrir la porte au dialogue pour surmonter les divergences entre les deux pays.
Quant à la Mauritanie, Raissouni a déclaré qu’il reconnaissait la souveraineté et l’indépendance de la Mauritanie, tout comme son pays, et pensait que son discours précédent sur la subordination de la Mauritanie au Maroc n’était qu’un discours historique.
Ali Mohieddine Al-Karra Daghi, secrétaire général de l’Union internationale des savants musulmans, a déclaré hier à Al Jazeera que Raissouni s’expliquerait et s’excuserait auprès des Algériens et des Mauritaniens.
Le porte-parole a également annoncé que Raissouni, dont le mandat expire dans quelques mois, ne se présentera plus à la présidence fédérale.
Il convient de noter que la déclaration du président de l’Union internationale des savants musulmans a provoqué un grand mécontentement en Mauritanie et en Algérie.

Avec Agences

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