Que peut-on attendre de la réélection de Ghazouani ?
Que peut-on attendre de la réélection de Ghazouani ?
Mohammed Ould Ghazouani est né le 31 décembre 1956 à Boumdeid, dans la région d’Assaba, au sud de la Mauritanie.
C’est une figure emblématique de la paix, un général et homme politique mauritanien.
Il est président de la République depuis le 1er août 2019.
Ancien chef d’état-major des forces armées et ministre de la Défense, il a façonné la politique de défense de la Mauritanie, faisant du pays une exception dans la région du Sahel et ne subissant aucune attaque depuis 2011.
Après un an de mandat sous son précédent gouvernement, il a participé à l’élection présidentielle pour désigner son successeur et a été élu président de la République avec 52,01 % des voix.
Après avoir été élu, il a donné la priorité à l’unité nationale et au dialogue, espérant « parvenir à un consensus national autour des problèmes fondamentaux auxquels le pays est confronté, mener de véritables réformes de l’État de droit et normaliser la vie politique ».
Ghazouani promeut une diplomatie pacifique avec les partenaires internationaux et s’affirme comme le partenaire privilégié de l’Occident dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. La Mauritanie continue de donner l’exemple en matière de stabilité dans la sous-région.
La réélection du président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani relancerait l’économie mauritanienne et permettrait aux Mauritaniens de sortir de la pauvreté en garantissant à chaque Mauritanien le droit à une couverture santé universelle et un logement décent.
Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani veillera ensuite à ce que les jeunes bénéficient des opportunités d’emploi dont ils rêvent.
Il a déclaré à cinq médias mauritaniens qu’il croyait à la réussite de l’inflexion de la courbe du chômage grâce aux politiques actuelles visant à promouvoir l’accès des jeunes à des financements appropriés et à développer des outils d’accompagnement à l’entrepreneuriat.
À terme, les Mauritaniens auront un président qui ne recourra pas à la vengeance ou à d’autres formes de représailles dans la lutte contre la corruption, et où l’État de droit sera respecté.
Ahmed Ould Bettar
