Quand le Maroc appelle au secours… la Russie


Alors qu’il pensait réaliser « une simple opération de police » et rouvrir une brèche dans le « mur de la honte » pour écouler les produits du pillage des ressources sahraouies et des quantités considérables de drogues, le Maroc, quoiqu’en dise sa propagande est au bord de la panique, multipliant les appels au secours à ses protecteurs traditionnels, mais aussi et surtout à des pays opposés fermement à son occupation coloniale du Sahara occidental.

Ainsi le ministère russe des Affaires étrangères a révélé le contenu d’un appel téléphonique entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre marocain des Affaires étrangères à la demande de ce dernier. La discussion a porté sur la situation actuelle au Sahara occidental, où la partie russe a affirmé sa position de principe, à savoir la nécessité de résoudre le problème du Sahara occidental conformément au droit international et par des négociations diplomatiques.

Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé le Maroc et le Front Polisario au « calme » et à « éviter l’escalade ». D’autre part les combattants sahraouis poursuivent le bombardement des sites de l’armée royale le long du mur de défense marocain, faisant des dégâts humains et matériels indique le communiqué militaire numéro 5 de ALPS, en attendant le bilan des opérations des dernières 24 heures. Il faut relever que les combattants de ALPS intensifient leurs attaques « jour après jour », suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le royaume du Maroc en 1991 sous l’égide des Nations unies.

« Les frappes ont ciblé le point d’alerte 51 du bataillon n 29 dans le secteur d’Amgala, en sus du bombardement de la base n 19 au secteur d’El Mahbes et la base 08 du bataillon 70. D’autre part, les forces militaires marocaines ont échoué à ériger une barrière de sable en dehors de la zone d’El-Guerguerat, quatre jours après la fin de la circulation dans cette région, du fait des frappes de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) et la mise en garde contre tout transit par la brèche illégale.

Selon des médias sahraouis, les autorités marocaines ont utilisé six (6) engins pour ériger une barrière de sable à l’est de la brèche, quelques jours après l’échec de la mission pour laquelle le roi marocain avait donné à ses forces le feu vert.
M. B.

Le Courrier d’Algérie, 19 nov 2020 via Maghreb Online

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