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Quand l’Algérie nie que le coronavirus est installé dans les camps

Quand l’Algérie nie que le coronavirus est installé dans les camps du polisario : la stratégie trompeuse

BABA- HIBAPRESS/RABAT+ AGENCES

Comme à chaque occasion ou l’Algérie est prise en flagrant délit à ne pouvoir sortir de son impasse, elle se cherche donc des alibis fabriqués de toutes pièces pour espérer camoufler ses déboires conjoncturelles économiques, politiques, sanitaires ou autres

Cette fois, c’est au tour de coronavirus qui se propage dans les camps du polisario, sème la panique et qui risque de se propager ailleurs vers la Mauritanie et même vers  le Mali ou d’autres cieux, pour atteindre la Méditerranée

La situation ne peut qu’être des plus graves, au risque de faire mal même à l’Algérie qui a toujours nié ce fait accompli et qui ne veut en aucun moment donner le véritable bilan des morts des régions avoisinantes de Tindouf

Aujourd’hui encore une fois de plus, l’Algérie oppose le déni et la manipulation au Parlement Européen pour minimiser l’ampleur de la propagation du virus dans les camps de Tindouf dont elle a abandonné la gestion aux sbires du polisario.

Hubert Seillan, Professeur à l’Université de Bordeaux, spécialisé dans le droit des risques l’avait bien prédit dans une analyse de la situation dans cette zone.

Pour lui : la panique qui est observée dans la population, après l’annonce de plusieurs décès du covid-19, exprime mieux que les chiffres la réalité sur le terrain. Et si l’on en est là, c’est tout simplement parce qu’on ne peut espérer la mise en place d’une organisation sanitaire de pouvoirs mafieux déconsidérés.

Cette déplorable gestion du risque appelle l’attention de l’OMS et des autorités sanitaires du monde entier, car elle constitue une atteinte directe à l’ensemble des efforts consentis par les Etats, a-t-il dénoncé.

On pouvait donc espérer que la dimension internationale du risque conduirait le gouvernement algérien à prendre en main la situation, mais bien au contraire, il s’en lave les mains en avançant ses pions au Parlement Européen pour minimiser l’ampleur du drame sanitaire que vivent les laissés-pour-compte de Tindouf.

Dans une question adressée à la Commission Européenne, rédigée dans le style bien connu des scribouillards de la section «Maroc» de l’ambassade algérienne à Bruxelles, la députée portugaise Sandra Pereira, a entamé son propos par une introduction aux relents trompeurs en affirmant que l’épidémie de Covid-19 « n’a pas encore vraiment atteint les pays et régions en développement», dans une vaine tentative d’éluder l’étendue de la crise sanitaire dans cette zone.

Il est donc évident que l’Algérie utilise tous les moyens appropriés pour vouloir écarter toute notion d’approche du coronavirus dans les camps du polisario alors que l’on savait parfaitement ce qui est la vie dans les camps dans les temps normaux et ce qui seraient alors en ces temps de pandémie au vu des moyens précaires dont dispose les manipulés de l’Algérie en pareilles circonstances. Coronavirus est pleinement installé à Tindouf, l’Algérie continue de ne pas vouloir le déclarer et persiste à le faire cacher mais jusqu’à quand ?

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