Procès: faits saillants des propos de Mohamed Ould Abdel Aziz

Dossier de la décennie: faits saillants des propos de Mohamed Ould Abdel Aziz

Le tribunal spécialisé dans les crimes de corruption a entendu, jeudi matin, l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour la première fois depuis le début de l’enquête sous son règne et les accusations de corruption portées contre lui, et certains de ses collaborateurs.

S’exprimant devant le tribunal, Mohamed Ould Abdel Aziz a souligné qu’il niait toutes les accusations portées contre lui, comparant les circonstances de la Mauritanie lors de son accession au pouvoir avec celles de son départ du pouvoir en 2019.

L’ancien président a ajouté que cela n’était pas la nature de sa gestion et qu’il ne peut pas être accusé de dilapider les fonds publics, soulignant que la Mauritanie vivait une situation difficile, et que son endettement, qui était de l’ordre de 50 milliards d’ouguiyas au moment de son départ du pouvoir fin 2019, a désormais dépassé les limites de 90 milliards d’ouguiyas de bons du Trésor à un taux d’intérêt de 13 % pour les privés, selon lui.

Ould Abdel Aziz a parlé de la SOMELEC, estimant qu’elle coûtait à l’Etat 15 milliards en 2015, dont 8 milliards à titre de subvention et 7 milliards pour approvisionnement en carburant, et qu’en quittant le pouvoir, la SOMELEC était en mesure de payer régulièrement les échéances des dettes dues en son nom auprès des banques étrangères.

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