Procès en Appel de l’ancien président: Où est la vérité ?
Procès en Appel de l’ancien président: Où est la vérité ?
Premièrement : Qui fuit ses responsabilités, Mohamed Ould Abdel Aziz ou le parquet ?
Le parquet prétend que l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a refusé de coopérer avec les médecins. Or, la vérité, comme il l’a lui-même confirmé, est tout à fait contraire. Il a accueilli les médecins avec courtoisie, malgré son état de santé dégradé et malgré le non-respect par le parquet de la décision du tribunal de le consulter dans la formation de l’équipe médicale. Malgré tout cela, il a discuté en détail de son état de santé avec eux, en toute clarté et respect. Il semble donc que le problème ne réside pas en Mohamed Ould Abdel Aziz, mais plutôt en ceux qui insistent à ignorer les rapports médicaux précédemment établis sous la supervision de l’État.
Deuxièmement : L’équipe médicale, un instrument au service d’un agenda politique ?
Nous posons la question : l’objectif de l’envoi des médecins est-il de soigner Mohamed Ould Abdel Aziz ou bien de prolonger ses souffrances et de justifier ce retard intentionnel ? L’ancien président a exprimé son refus catégorique de toute tentative visant à exploiter l’équipe médicale comme un outil pour dissimuler l’échec du parquet à traiter son cas humainement, conformément à ce qu’exigent la loi et la conscience.
Troisièmement : La « justice » ne doit pas être un outil de règlement de comptes
Si le parquet est réellement attaché à la « justice et à l’État de droit », pourquoi retarde-t-il le traitement du cas médical de Mohamed Ould Abdel Aziz malgré la détérioration évidente de sa santé ?
Une semaine de souffrance et de négligence avant la visite des médecins est une preuve éclatante que la priorité n’est pas la santé de l’ancien président, mais plutôt de prolonger le procès, comme si l’objectif était de le laisser souffrir pour en faire un exemple politique.
Quatrièmement : Deux poids, deux mesures
Le parquet prétend que Mohamed Ould Abdel Aziz cherche à entraver la justice, alors que la réalité est que le parquet lui-même cherche à prolonger le procès par la procrastination et la négligence. Nous disons clairement : appliquez la loi de manière égale à tous, ou bien reconnaissez que cette affaire n’est rien d’autre qu’un jeu politique déloyal.
Cinquièmement : Le respect des droits de l’accusé est un devoir, pas une faveur
La santé de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas une carte de négociation, ni un terrain de jeu. Nous exigeons que le parquet cesse immédiatement sa politique de deux poids, deux mesures, et applique les conclusions des rapports médicaux précédemment établis sous la supervision de l’État. Sans cela, leurs prétentions à « protéger les droits de tous » resteront de vaines paroles dénuées de tout fondement.
Enfin : Notre message au parquet… et à ceux qui sont derrière lui
Mohamed Ould Abdel Aziz ne sera pas la victime d’un conflit politique déguisé en procédure judiciaire. Si votre objectif est de régler des comptes, nous ne resterons pas silencieux. Si votre objectif est de rendre justice, prouvez-le par des actes, pas par des paroles. Quant aux tentatives de ternir l’image de l’ancien président en l’accusant de fuir ou de simuler, elles sont vouées à l’échec et ne tromperont pas le peuple mauritanien, qui connaît bien ceux qui défendent la vérité et ceux qui se cachent derrière de fausses déclarations.
Notre message est clair :
Mohamed Ould Abdel Aziz respecte les médecins et apprécie leur rôle, mais il refuse d’être le pion d’un théâtre orchestré par le parquet. Sa santé est une ligne rouge, et nous n’accepterons pas que cette mascarade continue.
Mohamed Abdellahi Ould Ely