Procès Aziz en appel : menace de déballage à mise en garde adressée à Ghazouani
Procès Aziz en appel : menace de déballage à mise en garde adressée à Ghazouani
Le procès devant la cour d‘appel de Mohamed ould Abdel Aziz, ancien président la République (2009/2019), a repris ce lundi 16 décembre.
Procès Aziz en appel : menace de déballage à mise en garde adressée Ghazouani
Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de la défense de l’ex chef de l’Etat ont soulevé une nouvelle exception, au sujet de l’attitude « partisane » des magistrats de la cour d’appel, contre lesquels ils ont décidé d’engager une action de prise à partie, qui doit être traitée par la cour suprême.
Une requête rejetée au terme de longs débats.
Après ce premier épisode ; plongée dans l’interrogatoire sur fond, avec le passage à la barre de l’ancien homme fort de Nouakchott, pendant 4 heures d’horloge.
Un Mohamed ould Abdel Aziz très en verve, qui a rappelé « les multiples réalisations » sous son régime et les avancées dans tous les domaines au profit du pays et de toute la population.
Après ce rappel, il s’est adressé à l’actuel président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, ami de 40 ans et vieux frère d’armes, par une mise garde « le risque de subir le même sort, tôt ou tard » c’est-à-dire à la fin de son magistère.
Justifiant l’origine de son patrimoine, Mohamed Abdel Aziz a affirmé devant les juges, qu’une partie de celui-ci lui a été donné par Mohamed Cheikh El Ghazouani.
Ainsi, cette journée de reprise du procès Aziz devant la cour d’appel s’est déroulée sur fond de menaces de déballage.
L’ancien président de la République, Mohamed Abdel Aziz, a été condamné à 5 ans de prison ferme pour « enrichissement illicite et blanchiment » avec la confiscation des biens et une peine complémentaire de déchéance des droits civiques, en janvier 2023, par une juridiction anti corruption.
La défense dénonce un procès politique.
Amadou Seck Seck
Nouakchotttimes.com